Le château de Montfranc a ouvert ses portes aux Arvieunois

  • Les habitants se réjouissent d’accueillir le projet "Château d’Arvieu".
    Les habitants se réjouissent d’accueillir le projet "Château d’Arvieu".
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CORRESPONDANT

De nombreux arvieunois ont répondu présent aux portes ouvertes du château de Montfranc et ont été cordialement accueillis pour la présentation du projet par Vincent Benoît, Sophie Terris et Benoît Montels. Aujourd’hui, le domaine a été racheté par trois investisseurs : la SCOP Laëtis, la foncière Bellevilles et enfin Laponia. Benoît Montels conduit le projet "Château d’Arvieu", laboratoire rural de la transition écologique et social qui s’inscrit d’ores et déjà dans la dynamique du Jardin d’Arvieu en hébergeant sept co-locataires. Benoît Montels a présenté pour l’occasion ce projet à la population.

En s’interrogeant sur le nom "Montfranc", on peut entendre par "franc" un terrain abandonné ou exempt de redevance et de charges quelconques.

C’est en tout cas sur les hauteurs d’Arvieu que la demeure bourgeoise fut bâtie en 1787. Pillée, puis restée inhabitée pendant de nombreuses années elle fut revendue et restaurée. Au cours de la visite guidée, il a été constaté que la bâtisse, d’une superficie de plancher de 650 mètres carrés sur deux niveaux ne présente pas un grand intérêt architectural. À l’exception, toutefois, d’une pièce de caractère où l’âtre spacieux de la cheminée et son tablier en pierre, des murs, le très joli sol en terre cuite et un potager à trois trous sous une des deux grandes fenêtres renvoient à la vie d’antan. La somme obtenue par la Région dans le cadre d’un budget participatif intitulé "Ma solution pour le climat" permettra d’aménager les combles en dortoir.

À terme, Montfranc pourra accueillir une quarantaine de personnes. Mais avant, priorité sera donnée à l’isolation de la toiture, puis à la réalisation de blocs sanitaires entre deux étages. Actuellement, il est procédé à l’installation de poêles à bois à accumulation de chaleur.

L’optique est d’intégrer la notion de durabilité aux actions portées sur l’ensemble du domaine.

Déjà, le parc de 1,4 hectare a pris la tournure d’une zone permacole. Au cours de la visite libre, s’offre à la vue, une zone en jachère, îlot de biodiversité ; le lierre grimpe à loisir sur son arbre support sans l’agresser. Ne pas ramasser le bois mort pour le feu, il est le pilier de la fertilité dans les écosystèmes…

Bref, tout se met en place dans la maison comme dans le parc pour apprendre et expérimenter la transition écologique. Avant de sortir du domaine, les visiteurs ont été invités à une petite halte pour partager le verre de l’amitié.

En conclusion, la petite cité d’Arvieu peut se réjouir d’accueillir, une fois encore, un projet qui lui permet de lutter contre l’isolement.

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