Bonne nouvelle, il y a moins de passoires thermiques en France

  • La consommation énergétique moyenne des logements à Paris est estimée à 237 kWh/m2 et par an
    La consommation énergétique moyenne des logements à Paris est estimée à 237 kWh/m2 et par an Jacques van Dinteren/Istock.com
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Relaxnews

(ETX Studio) - 38%, c'est l'ampleur de la baisse du nombre de logements trop gourmands en énergie à Caen. La préfecture du Calvados est la meilleure représentante d'une nouvelle dynamique : il y a moins de passoires thermiques, d'après une analyse publiée par SeLoger.com. 

Qu'est-ce qu'une passoire thermique ? Il est bien question d'immobilier ici. Et cela concerne ces logements très gourmands en énergie en raison d'une mauvaise isolation qui laisse s'échapper la chaleur par les fenêtres ou la porte. Concrètement, la consommation en énergie de ces habitations dépasse les 330 kWh par mètre carré et par an. Bref, ils sont classés F ou G par le Diagnostic de Performance Energétique (DPE). La France compterait sept millions d'habitations que la loi désigne comme des "logements à consommation énergétique excessive". Plus de six ménages sur dix habitant dans une passoire thermique sont locataires. 

D'après une étude SeLoger.com, parmi les villes de plus de 100.000 habitants, la situation s'améliore aux quatre coins du pays, à commencer par la Normandie où Caen affiche la baisse du nombre de logements trop énergivores la plus importante, de l'ordre de -38% sur un an. On ne compte que 5% d'annonces proposant des logements à la facture énergétique bien trop élevée. A Nice aussi, on s'améliore puisque la tendance baissière s'évalue à -31%. 

Si Toulouse (-18%), Marseille (-13%) et Bordeaux (-1%) s'affichent dans ce top 15, la majorité des villes constituant ce classement se situent dans une large moitié nord du pays. Et c'est une bonne nouvelle. Car une étude élaborée par SeLoger.com, publiée le 29 septembre, précisait justement que les villes où il y avait le plus grand nombre de passoires thermiques se trouvaient dans la moitié septentrionale de la France, Paris en tête avec une consommation énergétique moyenne estimée à 237 kWh/m2 et par an. Saint-Denis suivait (228 kWh/m2 par an), puis Amiens (223 kWh/m2 par an). Outre le manque d'ensoleillement, c'est surtout le vieillissement du parc immobilier qui explique la difficulté pour ces logements à présenter un DPE honorable. 9% des logements parisiens présents sur SeLoger.com sont classés F. En Côte d'Or, le taux passe même à 10%. 

A noter qu'à l'autre bout de l'échelle, Villeurbanne, dans l'agglomération lyonnaise, fait office de bonne élève avec une facture énergétique évaluée à seulement 128 kWh/m2 et par an. 

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