L'église d'Olemps édifiée grâce à une souscription

  • La chapelle de secours, édifiée en 1909, devint église paroissiale en 1962. La chapelle de secours, édifiée en 1909, devint église paroissiale en 1962.
    La chapelle de secours, édifiée en 1909, devint église paroissiale en 1962. Repro CP
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CORRESPONDANT

A l’heure où l’interdiction de toute célébration religieuse, à l’exception des enterrements et des mariages avec un nombre limité de personnes est appliquée depuis le 3 novembre, une petite révision historique s’impose. Savez-vous que l’église de la Mouline doit son édification à une souscription publique organisée en 1909 par 4 jeunes gens de la commune, Denis Acquier, Albert Sabathier, Edouard Arnal et Joseph Bastide, qui réunirent la somme de 600 francs or. Jusqu’alors, la population de la commune était rattachée à l’église Saint-Amans de Rodez à laquelle elle payait une contribution annuelle pour sa part de frais de culte.

Au départ simple chapelle de secours bâtie sous l’impulsion du maire de l’époque, Adrien de Rodat et de l’Abbé Causse, vicaire à Saint-Amans, avec, en plus de la souscription publique, le soutien d’une main-d’œuvre bénévole de la commune, pressée de posséder son propre lieu de culte. Un empressement motivé par l’éloignement de leur paroisse pour les offices du dimanche mais surtout pour les enterrements qui contraignaient les habitants à accompagner, à pied, les cortèges funèbres jusqu’à Rodez puis à revenir au cimetière de la Mouline qui existait depuis 1904.

La chapelle, bénie par Monseigneur Charles de Ligonès, s’ouvrait au culte en 1910 avec, comme premier desservant, l’Abbé Causse. Mais ce n’est qu’en 1962 que cette chapelle de secours devint église paroissiale et qu’un prêtre put y résider ; des transformations importantes y furent réalisées avant la construction du presbytère et de la salle paroissiale, en 1964.

Enfin, c’est en 1969 que de nouveaux changements donnèrent à l’ensemble sa beauté discrète : un autel roman en pierre calcaire qui reçut les reliques de saint Jean Bosco, sainte Bernadette et sainte Emilie de Rodat, la chapelle de droite qui abrite une très belle statue en bois de poirier rouge du XVIIIe siècle représentant "La Vierge et l’Enfant".

Le clocher, avec ses deux niches ouvertes est pourvu de deux cloches : "Maria Josépha", achetée en 1909 et "Thérèse", achetée grâce à une souscription en 1973. Des cloches qui ont été, par la suite, électrifiées.

Au-dessus du petit toit abritant les cloches on peut admirer la belle croix en fer forgé réalisée par un artisan local, Auguste Garrigues, en 1909.

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