Saint-Léons : la sellerie Gaston Mercier en totale connexion avec le cheval

  • De père en fils, les selles Mercier ont fait leur chemin dans le mondedu sport équestre depuis les années 80.
    De père en fils, les selles Mercier ont fait leur chemin dans le mondedu sport équestre depuis les années 80. Photos José Antonio Torres - José A. Torres
  • La sellerie Gaston Mercier en totale connexion avec le cheval
    La sellerie Gaston Mercier en totale connexion avec le cheval Photos José Antonio Torres - José A. Torres
  • La sellerie Gaston Mercier en totale connexion avec le cheval
    La sellerie Gaston Mercier en totale connexion avec le cheval Photos José Antonio Torres - José A. Torres
Publié le
Paulo Dos Santos

La sellerie créée par Gaston Mercier est devenue une référence mondiale au fil des années. Et l’aventure se poursuit avec son fils, Manuel, qui entend développer la marque, notamment par le biais de ses accessoires.

Le concept était novateur à l’époque. Même s’il a fait des émules depuis, il reste toujours la marque de fabrique de l’entreprise, celle qui a permis à la famille Mercier de se distinguer dans le monde du cheval. Notamment à travers ses selles et les accessoires qui vont avec. L’idée de Gaston Mercier était de trouver le bon équilibre sur le cheval ; pour cela, il a (juste) reculé la selle, trouvant ainsi la position idéale pour les cavaliers pratiquant l’endurance ou la randonnée, exactement au-dessus de la 13e dorsale (pour les initiés) avec arçon composite et siège suspendu. "Mon père est un passionné et il a donc observé. Car, derrière, le bien-être du cheval est tout aussi important." Manuel Mercier a grandi dans cet univers équin et a donc repris, en 2008, les rênes de l’entreprise installée à Saint-Léons, profitant encore aujourd’hui des conseils paternels.

Racheter des selles et les rafistoler

Mais, comme il le rappelle bien volontiers, cette notoriété ne s’est pas construite du jour au lendemain. Gaston et Jeanne Mercier ont vécu les débuts du tourisme équestre à une époque où l’engouement n’était pas ce qu’il est devenu maintenant. "Après un passage du côté d’Espalion, ils ont découvert cette ferme, à Saint-Léons, l’endroit idéal pour ouvrir un centre équestre. C’était en 1977. D’un côté, il y avait les leçons et les randonnées ; de l’autre un marché du cheval à développer. C’est là que mon père a commencé à racheter des selles et à les rafistoler." Pour créer finalement "son propre modèle". Et glaner, dans les années 80, quelques titres tels que champion de France et d’Europe lors de courses d’endurance.

Il était pourtant loin de s’imaginer fabricant de selles. "Il s’était créé un réseau avec le centre et les épreuves sportives, raconte le fils. De son prototype de selle, il a donc trouvé quelqu’un pour réaliser le premier modèle. Seulement, le rendu ne lui plaisait pas. Il a donc lancé son propre atelier et embauché quelques personnes pour l’épauler dans cette nouvelle aventure. Dix ans après l’ouverture du centre équestre, mon père commercialisait ainsi une selle qui allait devenir une référence dans le milieu."

En phase de recrutement

Aujourd’hui, la marque "aux trois chevaux" (un logo bien reconnaissable gravé sur les selles) a pris " de l’importance ". Et le chef d’entreprise – propriétaire d’une douzaine de chevaux – n’entend pas en rester là. " Toutefois, je veux garder ce côté artisanal, tout en continuant à développer les accessoires par exemple. "

Avec une douzaine de personnes dans son atelier et ses bureaux du Mas de Vinaigre (Manuel Mercier est en phase de recrutement, notamment pour la communication via le site internet et la commercialisation), la production est " d’environ 400 selles par an pour un marché mondial ".

Certaines commandes arrivent de Chine, des Émirats, voire des États-Unis, "mais nous avons encore 80 % de nos ventes effectuées sur le plan national ; le marché est actif et, à l’avenir, il sera peut-être bon de trouver des partenaires afin d’aller encore plus loin".

Histoire de lâcher la bride pour de nouvelles aventures.

 

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