Rodez Aveyron football : enfin capitaliser

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  • Le capitaine Bonnet avait inscrit son quatrième but de la saison samedi dernier face à Amiens.
    Le capitaine Bonnet avait inscrit son quatrième but de la saison samedi dernier face à Amiens. JLB
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Aurélien Parayre

Mieux dans le jeu depuis quatre matches, mais toujours sans succès depuis neuf rencontres, Rodez se rend à Paris ce samedi soir (19 heures) avec la ferme intention de ne pas rentrer bredouille. Mais face aux relégables ruthénois, ce sont des dauphins revanchards qui se présenteront à Charléty.

La mine déconfite, se prenant la tête à deux mains, tout en la balançant de gauche à droite sans arrêt. Voilà la réaction de Laurent Peyrelade hier aux louanges des techniciens adverses entendues après les quatre derniers matches (deux défaites et deux nuls), appuyant sur un contenu bien meilleur que la place de relégable du Raf le laisse entendre. Pourquoi écouter cela énerve tant le coach aveyronnais ?

Car "on est dans une réalité professionnelle. Le gap n’est peut-être pas important en termes de jeu, mais considérable comptablement. " En clair : il est urgent que l’efficacité, offensive comme défensive, fasse à nouveau son apparition dans les rangs ruthénois. Et on ne peut pas le contredire. " On a la 12e place au nombre d’occasions de but ", révèle le coach. Pourtant, avec seulement 11 réalisations cette saison, l’attaque est à la peine. "ça met aussi le doigt sur des petites insuffisances individuelles, mentales, pointe "LP". Il faut qu’on les ait à l’esprit pour monter notre niveau de dureté dans tous les domaines ". Et ce soir, face certes à un onze qui reste sur quatre matches sans succès, mais qui pointe tout de même au deuxième rang du classement, il faudra faire toujours plus côté sang et or. " C’est une énorme équipe, corrobore Peyrelade. Donc, fatalement, tous les mecs devront monter le niveau, ceux qui débutent comme ceux qui entreront. "

Défense toujours en chantier, Belaud et l’autre Paris

D’ailleurs, Henry, suspendu, manquera à l’appel ; suppléé par le jeune Coelho. Et à la liste des blessés (Tertereau, Ponceau, Ouammou, Poujol), s’ajoute aussi le choix de laisser Dieng, pourtant titulaire lors de trois des quatre derniers matches, à la maison. Renvoyant l’image d’une défense toujours en chantier. "Le problème, c’est bien que l’on n’ait pas encore trouvé la bonne formule avec les trois de derrière", devance même le technicien. Pour autant, et en dépit de résultats vivement inquiétants, le visage du Raf devrait s’établir dans la continuité de ce que l’on voit depuis quatre matches maintenant et une deuxième période de haute volée à Valenciennes (1-1). "Car ce que l’on fait est cohérent mais ne paie pas pour l’instant, répète Peyrelade. On doit se montrer davantage efficace dans les zones de vérité ; et il nous faudrait aussi un brin de réussite. Mais il faut aller le chercher, ça ne va pas tomber du ciel."

Quoi de mieux qu’un exploit en terre parisienne pour relancer la machine de Boissier – heureux papa d’un petit Lisandru samedi dernier – et des siens ? Chez une formation dont le latéral droit, Gaëtan Belaud, restera à jamais dans le cœur du peuple rouergat comme un des héros de ce fameux 4 mars 2009 et l’élimination d’un autre Paris, le PSG, en Coupe de France. La convocation d’un passé glorieux pour construire un avenir plus serein. Chiche.

 

 

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