Le conseil de surveillance verra le jour en fin d’année

  • La direction a annoncé que la présidente du conseil de surveillance serait nommée avant la fin de l’année.
    La direction a annoncé que la présidente du conseil de surveillance serait nommée avant la fin de l’année.
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Centre Presse

C’était une demande des représentants syndicaux, ils ont eu gain de cause ce jeudi.

L’attente a été longue pour la CGT et Sud santé solidaires. Les syndicats de l’hôpital de Millau attendaient avec impatience la tenue d’un conseil de surveillance. Depuis le mois de novembre dernier, toutes les conditions sont réunies pour qu’il se tienne. Ce jeudi matin, Corine Mora (CGT) et Pierre-Jean Girard (Sud santé), étaient remontés et attendaient des réponses claires de leur direction, qu’ils rencontraient l’après-midi. "On pensait qu’au mois de novembre ce serait bon, sauf que l’arrêté de l’ARS ne revient jamais et on sait qu’il n’y a qu’un tampon et une signature à mettre au fond d’une page", recadre la première. Un temps administratif que le directeur par intérim de l’hôpital de Millau, Didier Bourdon, ne partage pas : "Malheureusement ce n’est pas ça. Le dossier est à la préfecture, c’est un peu plus compliqué." Sans épiloguer sur le sujet.

La non tenue du conseil de surveillance pose des problèmes dans le fonctionnement administratif de l’établissement hospitalier. "Les commissions paritaires ne peuvent pas se tenir, regrette Pierre-Jean Girard. Elles doivent se dérouler deux fois par an et cela pénalise notamment les agents qui partent en retraite." Ces réunions traitent des sujets relatifs aux carrières individuelles des agents, définissent les conditions de départ en retraite notamment. "Je pense que plusieurs choses se jouent, pose Corine Mora. On sait par les journaux que le directeur s’en va, on suppose qu’il y a des candidats sur le poste et en ne nommant pas la présidente du conseil de surveillance, elle est écartée du choix."

Un bilan attendu

Malgré le temps perdu depuis l’été et la fin de l’administration provisoire (cette dernière n’imposait pas la tenue de ce conseil), les syndicats ont eu gain de cause lors de leur rencontre avec la direction l’après-midi.

Elle "s’est engagée sur la tenue d’un conseil de surveillance qui aura lieu la dernière semaine de décembre avec seulement deux points à l’ordre du jour : l’élection à la présidence du conseil de surveillance et d’un représentant à la commission paritaire", informe Corine Mora.

Autre point qui a fait grincer des dents les représentants syndicaux, le bilan de l’administration provisoire.

"C’est l’an 0, reprend Pierre-Jean Girard. En tant que représentant du personnel, je ne peux pas dire ce qu’il s’est passé. Il y a eu un immobilisme total pendant cette période."

Réponse apportée : "On présentera un bilan au premier conseil de surveillance, assure Didier Bourdon. Au sein de l’hôpital, tout le monde connaît mon bilan. Je n’ai pas besoin de m’exprimer, chaque professionnel sait ce qu’on a fait et sait ce qu’il nous reste à faire, je n’ai aucun doute là-dessus."

Réponse attendue donc, en fin d’année, au même moment que la nomination de la présidente du conseil de surveillance qui sera Emmanuelle Gazel, Thierry Perez y siégera pour la communauté de communes.

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