Football : Rodez reprend espoir au Havre

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  • Les Ruthénois ramènent un point précieux de Seine-Maritime.
    Les Ruthénois ramènent un point précieux de Seine-Maritime. Jean-Louis Bories
Publié le
Guillaume Verdu

Pour son dernier match de l’année, Rodez a obtenu ce mardi 22 décembre un nul probant sur la pelouse du Havre (1-1) et quitte la place de lanterne rouge de Ligue 2. 

Ce n’est pas encore le bonheur espéré, mais nul doute que le point obtenu sur la pelouse du Havre, hier, va mettre du baume au cœur des Ruthénois. Cela ne suffit pas, bien sûr, à achever  la longue période sans victoire, portée désormais à douze rencontres. Mais dans les difficultés que traversent actuellement le Rodez Aveyron football, tout est bon à prendre. Surtout que comptablement, les protégés de Laurent Peyrelade grimpent d’un rang et laissent la place de dernier à Châteauroux. Une bonne nouvelle, avant deux semaines de trêve.
Autre point de satisfaction : pour une fois, les entrants ont été décisifs. Ayoub Ouhafsa a trouvé la faille de la tête, sur un centre de Nassim Ouammou (80e), deux hommes sortis du banc. Et les milieux Jordan Leborgne et Pierre Ruffaut ont eux aussi apporté du dynamisme à leur équipe après leur entrée sur la pelouse.
Les changements ont permis à l’équipe aveyronnaise de trouver un nouveau souffle en fin de match. Grâce à un surplus d’envie, d’enthousiasme et d’énergie, elle est même passée près, dans les dernières minutes, d’un premier succès à l’extérieur hors de ses bases. Les tentatives de Rémy Boissier, encore sur coup franc (76e), puis Pierre Ruffaut durant les dernières minutes, ne sont pas passées loin de connaître un meilleur sort.

Lionel Mpasi, le choix fort de Peyrelade

Mais si les équipiers d’Ugo Bonnet peuvent avoir des regrets d’être toujours fanny en dehors de Paul-Lignon, c’est avant tout à cause de leur retard à l’allumage en début de seconde période. Cette entame hésitante a été punie par Romain Basque, d’une frappe du gauche depuis l’entrée de la surface (50e). De quoi ternir les efforts collectifs et la solidité affichés durant le premier acte, pour éteindre les offensives normandes.
Seulement, il doit être écrit quelque part que, cette saison, les bonnes dispositions défensives ruthénoises ne peuvent durer un match entier. Comme trop souvent, les hommes de Laurent Peyrelade ont été punis après une erreur individuelle. Cette fois, le fautif se nomme Rémy Boissier, le héros des deux derniers matches, coupable d’une mauvaise relance dans sa propre surface de réparation. Dommage, car un clean sheet aurait couronné le choix fort de Laurent Peyrelade, lui qui a titularisé dans les buts l’habituelle doublure, Lionel Mpasi, aux dépens de Théo Guivarch, de nouveau fautif lors du précédent match, face à Châteauroux (1-1).
Mais malgré son mauvais classement et une victoire qui lui fait toujours la nique, le Raf a fini l’année en entretenant l’espoir.

Ils ont dit

Laurent Peyrelade, entraîneur de Rodez : Je retiens le caractère qu’on a mis, notre volonté collective, notre détermination et la qualité de nos entrants. Tant que je serai entraîneur de Rodez, il n’y aura pas de place pour lâcher. Les gars sont à féliciter. Nous avons de nouveau fait 1-1, mais la frontière entre le nul et la victoire est infime et nous nous en rapprochons à chaque fois. Si nous sommes capables de renouveler ce genre de matches, à un moment nous aurons notre graal.

Paul Le Guen, entraîneur du Havre : Notre équipe n’est pas très bien, en ce moment nous sommes dans le dur. Je reconnais que c’est inquiétant. Depuis quelques semaines, je suis en alerte.
 

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