Saint-André-de-Najac : l’entreprise Itié sur un chantier d’exception

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  • Maxime et Sébastien Itié devant leur chantier au centre de Foissac avec notamment le pigeonnier au milieu, derrière eux.
    Maxime et Sébastien Itié devant leur chantier au centre de Foissac avec notamment le pigeonnier au milieu, derrière eux. Photo MCB
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GDM

Une entreprise de Saint-André-de-Najac intervient actuellement sur un bâti de Foissac qui compte un pigeonnier très particulier.

À ouvrage d’exception, entreprise d’exception. C’est ainsi que les frères Itié, Sébastien et Maxime, qui ont créé leur entreprise il y a cinq ans à Saint-André-de-Najac d’où leur famille est originaire, ont été appelés sur un chantier à Foissac alors qu’ils ont plutôt l’habitude de travailler dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres sur le Najacois.

Mais les propriétaires de l’un des plus anciens bâtis de Foissac ont fait appel au savoir-faire de Sébastien Itié, 36 ans, charpentier, et Maxime Itié, 30 ans, couvreur. Ces compagnons du devoir ont de solides racines dans l’artisanat et plus spécialement le bois puisque leur grand-père exerçait à la fois la profession de menuisier et charron et que leur père était à la tête d’une entreprise de menuiserie en région parisienne.

Pigeonnier à colombages et au dôme à impériale cintré

Toute la particularité de ce chantier vient d’un pigeonnier, aux beaux colombages en façade, qui est inséré entre un bâtiment d’habitation en pierre et toiture en tuiles et une sorte de grange en bois et toiture en ardoises. Et, surtout, ce pigeonnier est d’une forme totalement atypique puisque sur une mansarde carrée s’élève un dôme à impériale cintré. Ce dernier menaçant de s’effondrer, les propriétaires tenaient absolument à ce qu’il soit reconstruit à l’identique. C’est pourquoi Sébastien Itié a entièrement fabriqué un nouveau dôme en chêne du pays dans son atelier de Saint-André de Najac (photo ci-contre). Après de nombreux mois de travail, celui-ci sera démonté puis remonté et posé sur l’édifice de Foissac.

"Une opération délicate qui s’étalera sur une quinzaine de jours", précise le charpentier. Ensuite, Maxime Itié le recouvrira de tuiles plates, certaines rectangulaires, d’autres en écaille. "Les tuiles seront passées à la disqueuse pour les arrondir. C’est vraiment du sur-mesure", explique le couvreur.

L’entreprise Itié compte actuellement sept salariés, dont les deux frères, mais ces derniers insistent sur une main-d’œuvre qui manque dans ce secteur du bâtiment, charpente et a fortiori couverture, alors qu’il y a beaucoup de travail et que les entreprises recrutent. "On forme les apprentis pour les mener jusqu’au CAP", insistent Sébastien et Maxime Itié qui exercent leurs talents passionnément mais qu’ils aimeraient aussi transmettre.

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