Espalion : le club de hand veut continuer à faire des projets

Fort de plus de 260 licenciés, le club de handball se portait très bien. Du moins avant la pandémie !

Fabien, parlez-nous de votre club.

Le club de handball d’Espalion est né 1978. C’est un club familial où la camaraderie, l’entente et le respect sont ses valeurs fondamentales. En 2020 il comptait 262 licenciés. Le club est fier de présenter au moins une équipe féminine et masculine dans chaque catégorie allant des moins de 9 ans aux seniors. Il ne faut pas oublier les plus jeunes avec la section babyhand et à l’opposé, les effectifs loisirs qui sont probablement les plus impatients de retrouver le chemin des parquets et surtout les moments d’après matchs. Les deux équipes seniors évoluent au niveau Pré-National.

Qui sont les coprésidents ?

Si Fabien Baldet, Stéphane Ginisty et Jean-Paul Marcillac président, ils insistent pour y associer le reste du bureau : Blandine Imart, Florence Galibert, Stéphan Dissac, Christophe Gabriel et Jean-Pierre Perrin. Une équipe où chacun a son histoire : certains ont pratiqué et sont naturellement venus au bureau après avoir été bénévoles, d’autres ont suivi leurs enfants sur le bord des parquets et ont trouvé une ambiance sympathique.

Comment vous répartissez-vous les rôles ?

Les rôles sont répartis entre tous les membres du bureau : Blandine gère les licences et l’administratif de façon générale, Florence assure la comptabilité et le suivi de certaines équipes, Jean-Paul s’occupe des sponsors et le suivi des -18G, Stéphane fait le lien avec les équipes seniors et les différentes institutions, Jean-Pierre est notre homme à tout faire, Fabien s’occupe des plannings et des différentes subventions, Christophe des réseaux sociaux et la charge de l’innovation. Quant à Stéphan, c’est notre cuisinier en chef, sans qui nos réunions hebdomadaires seraient moins "riches".

Comment vivez-vous cette période de pandémie ?

Cette période de confinement est terrible pour nous. Toutes les équipes sont à l’arrêt total. Le plus dur est le manque de projection. Nous espérions, au 15 janvier, pouvoir continuer avec les mineurs mais l’interdiction de pratiquer dans les lieux clos a marqué la fin de nos espoirs. Il est bien évident que la priorité est la santé de chacun d’entre nous. Nous serons prêts, dès que les conditions nous le permettront, à reprendre les entraînements et pourquoi pas imaginer de nouvelles formes de pratiques. Les conséquences financières pour le club seront limitées par l’absence d’investissements, le fait que nous ayons seulement un emploi à quart-temps et le soutien des administrations. Nous sommes inquiets sur le nombre futur des licences : comment redonner envie aux jeunes de sortir de chez eux et de faire du sport ?

Quels sont vos espoirs après la reprise ?

Nos objectifs sportifs sont la montée de nos deux équipes seniors en Nationale III en deux ans maximum et le maintien de nos équipes de jeunes au plus haut niveau régional mais, à cet instant, la priorité n’est plus là.

La convivialité reste le ciment de notre club. Nous souhaitons la retrouver les soirs de matchs, lors d’animations et différents événements. Faire des projets est dans la vie essentiel, c’est ce qui nous fait avancer. Nous avons comme projet d’organiser un tournoi début juillet de handball sur sable. La journée s’achèverait en soirée avec une banda, un repas et un concert. Ceci, si la situation sanitaire évolue dans le bon sens et permet de retrouver tous ces petits moments qui nous manquent tant.