Luc-la-Primaube. Maryline Grac, de l’aiguille d’infirmière à celle de tapissier

  • Maryline Grac, de l’aiguille d’infirmière à celle de tapissier
    Maryline Grac, de l’aiguille d’infirmière à celle de tapissier Repro CP
Publié le
François Cayla

Maryline Grac, originaire du Lévezou, a exercé le métier d’infirmière pendant une trentaine d’années. "Et puis j’ai eu envie de passer à autre chose", glisse-t-elle dans la conversation. Cette autre chose, c’est le métier de tapissier. "J’ai toujours été très manuelle, confie-t-elle. D’ailleurs, pour être infirmière, mieux vaut être manuelle." Il est vrai qu’une simple prise de sang demande tout de même un minimum de dextérité.

Toutefois, et pour maîtriser sa nouvelle activité professionnelle, elle a suivi une formation de 7 mois. En suivant, elle a créé sa propre entreprise, voilà déjà 6 ans, du côté de Montauban. Avant que l’appel de l’Aveyron ne la fasse s’installer, à l’été 2020, dans le petit village de La Capelle Saint-Martin, à quelques kilomètres de La Primaube.

Maryline Grac a aujourd’hui pignon sur rue en tant qu’"artisan tapissier d’ameublement, création, rénovation, réparation traditionnelle ou contemporaine". Et donc, elle répare, elle rénove, tous les types de sièges, qu’ils soient anciens ou modernes. Elle peut aussi remettre au goût du jour certaines pièces devenues par trop vieillottes. Elle utilise pour cela des techniques de réfection traditionnelles, à l’aide de sangles de jute ou de crin végétal, ou plus actuelles, comme de la mousse ou divers profilés.

Maryline Grac travaille aussi bien le tissu que le cuir, ou la ouate, pour retaper les canapés, les lits ou les fauteuils. Un grand choix de tissus d’ameublement est disponible. Et, comme elle le précise à ce sujet, elle "essaie de travailler au maximum avec des créateurs de tissus français. Même si je sais que quelqu’un cherche actuellement à s’installer, pour l’instant, on n’en trouve pas en Aveyron."

Dans sa passion créative, l’ancienne infirmière réalise également des sacs à main, des masques, des étuis pour boules de pétanque… Elle peut le cas échéant intervenir à domicile pour l’habillage des murs et autres accessoires d’intérieur.

En tout cas, Maryline Grac ne regrette pas sa réorientation professionnelle. Outre de faire un métier qui la passionne, elle vit très bien de son activité. " Je n’ai vraiment pas à me plaindre, confirme-t-elle. Mon carnet de commandes est bien rempli. Et même la crise sanitaire n’a pas altéré ma situation économique. La clientèle est toujours là. "

Renseignements au 06 10 32 92 40, par mail à l’adresse tapissierdameublement@marylinegrac.fr, ou sur le site internet www.marylinegrac.fr

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