Villefranche-de-Rouergue : Valérie Michel-Moreau s’est dite "séduite par la ville"

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  • La préfète de l'Aveyron, le maire, la députée et le président de la communauté de communes dans le quartier de la Fontaine.
    La préfète de l'Aveyron, le maire, la députée et le président de la communauté de communes dans le quartier de la Fontaine. DDM -
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Visite de la préfète de l’Aveyron dans la Perle du Rouergue afin d’acter le démarrage des actions concrètes de la convention pluripartite Action cœur de ville entre l’État, Villefranche-de-Rouergue et Ouest Aveyron communauté.

Qui connaît le cœur de ville de Villefranche mieux que quiconque ?……Assurément le maire, Jean-Sébastien Orcibal, le connaît par cœur. Démonstration faite lors de la visite de la préfète de l’Aveyron, Valérie Michel-Moreau, mercredi après-midi, où il a conduit durant deux bonnes heures la représentante de l’État à la découverte de la Bastide, à travers le dédale des rues des quatre "gache" (NDRL : quartier).

Escorté par des policiers municipaux à vélo, tout un aréopage d’élus et partenaires (près de 30 personnes) ont arpenté les rues de la ville d’un bon pas, suscitant l’étonnement voire le ravissement de la population, certains n’hésitant pas à héler familièrement le maire, et ce dernier ne se faisant pas prier pour répondre d’un salut amical avec un grand sourire. Jean-Sébastien Orcibal est un enfant de Villefranche-de-Rouergue dont il a su parler avec passion à la préfète de l’Aveyron. Il y a grandi, sa famille y est enracinée, il en perçoit le pouls, il a sa ville dans le sang et cela se ressent.

Des allées du Guiraudet, le cortège est passé place Bernard-Lhez où le maire a expliqué l’achat par le Département du bâtiment de la Maison des Sociétés qui sera remplacée par une Maison des Solidarités. Puis, rue du Sergent-Bories, arrêt devant le musée Urbain-Cabrol dont les façades seront rénovées.

Aération

C’est dans la rue des Bannes que Jean-Sébastien Orcibal a expliqué sa politique d’aération de la ville en dégageant des îlots de verdure dans les quatre gaches. Exemple dans celle de la Fontaine avec des jardins privatifs créés pour les riverains en lieu et place de ruines et d’immeubles en désuétude. Direction ensuite la rue Pomairols où se situera la Maison de l’Occitan, la rue Marcellin-Fabre, et la place Notre-Dame où la préfète a bien entendu admiré la collégiale. Remontée de la rue Saint-Jacques avec arrêt devant la chapelle éponyme. Arrivée sur la gache du Puech où, là aussi, un îlot sera dégagé afin d’être transformé en jardin public qui donnera une belle perspective sur la chapelle de Pénitents Noirs. La rue Prestat, où est déjà implanté l’Atelier Blanc, sera, elle, dédiée à la culture. L’hôtel Saint-Rémy en sera le vaisseau amiral, plus spécialement versé vers la culture musicale. Cet hôtel particulier du XVIIe siècle, d’une superficie de 900 m², comprend aussi deux cours intérieures qui pourront donner lieu à des concerts. Une rénovation d’un million d’euros. "C’est l’un des deux projets phares du mandat (NDRL : le second est le plan d’eau pour la baignade aux bains douches). Il y a vraiment un travail à mener sur les hôtels particuliers afin de redorer l’image de la ville", insistait le maire.

Les participants ont ensuite obliqué vers la rue Durand-de-Montlauzeur où ils sont rentrés sur le chantier que mène Romain Bouillard (patron des Fleurines) dans un hôtel particulier qui sera transformé en quatre appartements de type T3 avec de belles prestations de qualité, à la fois patrimoniales et énergétiques.

Un bel exemple de réhabilitation en cœur de ville !

Ramener les gens en centre-ville

Ensuite, le groupe s’est retrouvé sur la place André-Lescure où le projet d’achat d’un immeuble provoquerait une trouée sur les allées Aristide-Briand et permettrait au marché de "rentrer dans la ville, tout en dégageant la circulation". Dans la gache de l’église, l’îlot Pinto redeviendrait le restaurant de la Halle où se tient le marché du samedi. Détour par la rue Camille-Roques, à l’angle de la place Jean-Petit, qui abritera le nouveau local de la police municipale y compris un bureau de la gendarmerie. Le circuit continuait par la rue Alibert où s’implantera Aveyron Habitat ainsi qu’un conciliateur de justice. En face un restaurant avec terrasse y serait souhaité.

Plus loin, dans la gache du Gua, l’aire de jeux des Augustins sera transformée en City stade pour les jeunes, tandis que l’église juste à côté sera le plan B des concerts de l’été. L’ancien cloître des Augustins, du XVIe siècle, deviendra, lui, une résidence d’artistes.

Le chantier du pôle culturel

Enfin, la rue de la République accueillera les services techniques municipaux, Pôle emploi, la Mission locale ainsi qu’un foyer de jeunes travailleurs. Sur le pont des Consuls, les visiteurs ont admiré le seul théâtre à l’italienne de l’Aveyron. L’Aveyron, justement, "élément central de la ville car il n’y a pas que la rive gauche, c’est un tout".

Pour terminer, le maire a emmené la préfète sur le chantier du Pôle culturel, bâtiment du XIIIe siècle qui, en 2022, accueillera médiathèque, bibliothèque et archives.

Et Jean-Sébastien Orcibal d’expliquer : "Avec la réinstallation des services pour les usagers en centre-ville, il s’agit de ramener les gens dans la ville afin qu’ils soient prospects puis clients".

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