Villefranche-de-Rouergue. Villefranchois : création du syndicat CGT des Services à la personne

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  • À la tête de ce nouveau syndicat, Valérie de Menthon (Amad) et Nathalie Valières (Adom), les deux cosecrétaires.
    À la tête de ce nouveau syndicat, Valérie de Menthon (Amad) et Nathalie Valières (Adom), les deux cosecrétaires.
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L’action première de ce nouveau syndicat sera le soutien des salariées de l’entreprise Adom en cours de rachat. Et son axe majeur sera de prôner pour une meilleure reconnaissance et considération des métiers des services à la personne.

Un nouveau syndicat vient de voir le jour, celui des syndiquées CGT du secteur des Services à la personne du grand Villefranchois. Ce syndicat regroupe, à ce jour, les syndiquées de Adomicile Services, des ADMR de Villefranche-de-Rouergue et Lanuéjouls mais aussi des Amad et CES. Il se veut "ouvert vers les autres associations et entreprises du secteur qui souhaiteraient les rejoindre. Car ensemble nous sommes toujours plus forts que seul", indiquent les deux cosecrétaires, Valérie de Menthon, pour l’Amad, et Nathalie Valières, pour l’Adom.

Place à l’action

En effet, les travailleuses et travailleurs du secteur des services à la personne ont des revendications identiques : la revalorisation des salaires, de meilleures conditions de travail ou encore une prise en charge réelle des frais kilométriques. L’action première de ce nouveau syndicat sera le soutien des salariées de l’entreprise Adom en cours de rachat. Et son axe majeur sera de prôner pour une meilleure reconnaissance et considération des métiers des services à la personne. Dans les prochains jours, ce nouveau syndicat CGT des Services à la personne du grand Villefranchois se mettra donc en ordre de marche, afin de rencontrer les responsables de l’ensemble des structures de ce territoire et porter cet objectif commun.

Les élus seront également sollicités pour "appuyer ce projet ambitieux et rendre plus tolérable les contraintes financières reposant sur les travailleurs de ce secteur". Les mairies, les communautés de communes, le conseil départemental et la Région seront donc sollicités.

"Un message fort"

Au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, les salariées du secteur du service à la personne attirent l’attention sur le fait qu’il s’agit "majoritairement de femmes avec, souvent, des revenus bas et des temps partiels subis. Ces professions sont invisibles mais indispensables. La création de ce syndicat est un message fort". Le syndicat CGT des Services à la personne entend porter des revendications salariales car "ce travail fait l’objet d’une mauvaise reconnaissance, notamment pécuniaire". Dans cet objectif, ses responsables souhaitent "l’implication des députés". Car, "sans revalorisation de l’Apa (Aide personnalisé à l’autonomie) et de la PCH (Prestation de compensation du handicap), les choses n’évolueront que lentement sauf à faire face à de gros groupes, où la répartition de la richesse doit être débattue afin que les salariés y trouvent aussi leurs parts".

"Premiers de corvées, premiers oubliés"

La formation reste un moyen d’évolution et de promotion que le syndicat portera dans l’ensemble des structures. En effet, "nous souhaitons un réel accompagnement tant financier qu’humain pour que les travailleurs puissent envisager un meilleur lendemain". Ce nouveau syndicat demande la reconnaissance de la pénibilité car "les travailleurs du secteur des services à la personne font face à des ports de poids et à de l’épuisement physique, voire psychique, qui doit être prise en compte dans les réformes afin de partir plus tôt à la retraite, car il s’agit d’un métier usant". Durant la crise sanitaire de la Covid-19, "les auxiliaires de vie, les aides à domicile, les emplois familiaux ont été soumis à une très grande pression, un très grand stress. Ils étaient parfois le seul contact humain pour des personnes vulnérables ou isolées. Et les premiers de corvées, sont les oubliés d’aujourd’hui. C’est donc ensemble, avec des revendications communes, que nous gagnerons un meilleur avenir pour nos professions qui sont souvent oubliées", concluent les membres du bureau du syndicat CGT des Services à la personne du Grand Villefranchois.

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Les commentaires (1)
Anonyme13114 Il y a 3 années Le 09/03/2021 à 13:54

Il ne manquait plus que ça. Qu'on leur offre un voyage chez Maduro qui vient de créer un billet de 1 000 000 de bolivars tellement ça va bien au Venezuela