Dall-E, l'intelligence artificielle au service de la création

  • Une création de Dall-E avec un texte : Une chaise en forme d'avocat.
    Une création de Dall-E avec un texte : Une chaise en forme d'avocat. Courtesy of OpenIA
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Relaxnews

(ETX Studio) - Dall-E (en hommage à Salvador Dalí et Wall-E) est une intelligence artificielle de l'association américaine OpenAI co-fondée et co-présidée par Elon Musk. Son but : générer une image à partir d'une phrase. Le langage est capable d'imaginer des concepts absurdes ou de concevoir des objets qui n'existent pas. Un atout manifeste pour le futur de la création où l'on pourrait dépasser les limites de notre imagination. 

Si vous parlez de fleurs dans un texte, Dall-E va créer des images de fleurs. Des fleurs inspirées de la réalité, mais pas forcément des copies. Car cette intelligence artificielle produit ses propres univers graphiques...

Dall-E utilise le modèle GPT-3 bénéficiant de plus de 175 milliards de paramètres. C'est le langage le plus entraîné de l'histoire, bien devant les 17 milliards de paramètres de l'ancien plus gros : le NLG Turing de Windows. Dall-E utilise ces données pour former et générer des images à partir d'une description de texte. Le langage est capable d'imaginer des concepts absurdes ou de concevoir des objets qui n'existent pas. Un atout manifeste pour le futur de la création où l'on pourrait dépasser les limites de notre imagination.

L'impact de Dall-E sur les industries créatives pourrait bien provoquer un bouleversement pour les professionnels du métier. Un potentiel aussi énorme suscite des interrogations. Quid des illustrateurs, designers et autres artistes ? Un modèle générateur de contenu offre une multitude de propositions en un claquement de doigts. Impossible alors pour un humain de tenir la comparaison.

Un outil encore perfectible

Conscient des conséquences potentielles de Dall-E, OpenAI ne prévoit pas de commercialiser son produit tout de suite. D'une, le programme n'est pas encore prêt. Et puis, même si l'intelligence artificielle représente un levier formidable pour amplifier notre évolution, elle reste encore perçue comme dangereuse. Basée sur des données humaines et Internet, des données potentiellement baisées, l'intelligence artificielle subit donc les biais des algorithmes. 

Pour être plus précis, le langage s'entraîne chaque fois qu'il est utilisé et se sert des informations qu'il peut retrouver dans ses milliards de paramètres. Les biais sont alors le reflet structurel de notre société comme les discriminations de peaux, de genre, de nationalité ou encore de religion. Des problèmes éthiques essentiels à ajuster avant de pouvoir intégrer l'intelligence artificielle dans l'industrie de la création.

Côté pratique, OpenAI souhaite encore développer son programme, pas suffisamment au point selon l'entreprise. Il est vrai que si certaines images proposées par l'IA sont stupéfiantes, la plupart sont inabouties.  L'association a déclaré qu'elle prévoyait prochainement de révéler davantage d'informations dans un futur article universitaire.

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