Aubin : 400 manifestants devant le centre courrier du Bassin decazevillois

  • Ils étaient près de 400 manifestants rassemblés devant le centre courrier de La Poste à Aubin.
    Ils étaient près de 400 manifestants rassemblés devant le centre courrier de La Poste à Aubin. DDM -
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BHSP

Près de 400 personnes se sont rassemblées ce mardi 16 mars r après-midi devant le centre courrier d’Aubin dont une grande partie des postiers sont en grève depuis le 8 mars et dont les véhicules sont bloqués par les usagers depuis le 7 mars.
Grévistes et usagers refusent que soit imposé un plan de suppression de 13 "à 17 emplois" selon la CGT, la dénonciation des accords internes.

Et ce dans un contexte de pandémie et de nombreux emplois menacés ailleurs dans le Bassin.
Parmi les manifestants, des postiers, des salariés de SAM, des enseignants, des personnels de santé, des cheminots, des usagers en colère. Mais aussi des élus : des conseillers régionaux (Stéphane Bérard et Guilhem Serieys), des conseillers départementaux (Christian Tieulié, Graziella Piérini, Bertrand Cavalerie), des maires (Laurent Alexandre, Jean-Pierre Ladrech, Jean-Louis Denoit, Roland Joffre), et d’autres élus d’Aubin, Decazeville, Boisse-Penchot.
Tous venus dire à la direction de La Poste mais surtout à la préfecture "ça suffit ! Il faut désormais une médiation officielle par les services de l’Etat".
Car ce mardi matin, une conciliation entre les grévistes et la direction devait avoir lieu sous l’égide de la directrice de la Direccte mandatée par la préfète. En vain.

« S’il le faut, nous irons chercher cette médiation à Rodez ! »

« D’emblée La Poste a décrété que nous étions en réunion usuelle de dialogue social et pas du tout en conciliation. C’est de l’irrespect pour la préfecture, pour la directrice de La Direccte.
Les grévistes demandaient que leurs accords ne soient pas dénoncés : refusé.
La délégation CGT a fait une ouverture en proposant que nous puissions ajourner cette réorganisation qui va supprimer des emplois, la décaler dans le temps jusqu’à 15 mois afin de définir nos attentes, celles des usagers, et retrouver un semblant de dialogue.

La direction n’a pas pu nous répondre et la conciliation a été interrompue jusqu’à ce mercredi matin », indiquait Laurence Cahors (gréviste et secrétaire départementale FAPT) qui ajoutait : "Ce mercredi matin, si nous pensons que La Poste veut gagner du temps et refuse toute proposition menant à la fin de ce conflit nous irons tous chercher cette médiation à Rodez !". Les manifestants montraient leur exaspération en levant la main signifiant à la suite de Laurence Cahors. "Ils se moquent de nous tous, du courrier en souffrance qu’ils entraînent par leur comportement, de nos salaires que nous perdons depuis 8 jours".

"Sommes-nous des habitants de seconde zone ? NON !"

Puis tour à tour, Laurent Alexandre (maire d’Aubin), Marie-Véronique Bourdoncle (Tous Ensemble) et David Gistau (SAM et secrétaire départemental UD CGT) appelaient à "une solidarité primordiale" et à la mobilisation pour défendre l’emploi dans le Bassin, via le rassemblement prévu ce dimanche à 14 h 30 devant l’usine SAM de Viviez.
"Sommes-nous des habitants de seconde zone ? NON. Sommes-nous condamnés à voir partir indéniablement nos services publics ? NON. Il n’y a pas de résignation, il faut se battre pour défendre notre territoire et ses habitants". 

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Les commentaires (1)
Anonyme13114 Il y a 3 années Le 17/03/2021 à 10:08

Donc il reste 400 Marxistes en Aveyron. Comment est ce possible ?