Rodez. Aveyron : Sarah Vidal et Arnaud Combet "inquiets" pour l’avenir

  • Sarah Vidal et Arnaud Combet dressent aussi une forme  de bilan de l’action départementale.
    Sarah Vidal et Arnaud Combet dressent aussi une forme de bilan de l’action départementale.
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Centre Presse

Les élus ruthénois de l’opposition au conseil départemental prévoient une nouvelle mandature durant laquelle "il faudra se retrousser les manches".

Après la dernière séance budgétaire de la mandature du Département, marquée par une somme jamais égalée de plus de 400 millions d’euros, les élus de l’opposition, Sarah Vidal et Arnaud Combet, ont tenu à faire part d’une réelle inquiétude. "Quand on fait un bilan, on se retourne, on regarde. Au début de la mandature, c’était le cap 300 000 habitants. Or, depuis 2016, nous avons gagné… 577 habitants", analyse Sarah Vidal.

"On compte 279 274 habitants…"

Pour autant, le duo cantonal de Rodez ne tient pas à tirer à boulets rouges. "Le cap des 300 000 est un bon cap. Des leviers tels que la route, l’éducation ou le numérique, qui ont été levés, sont bons. Mais le Département n’a pas mis les moyens qu’il fallait pour que cela marche. Et devenir suffisamment attractif. La semaine noire pour l’industrie que vient de traverser le département rend la situation plus inquiétante encore. Et plus encore si l’on se penche sur les perspectives d’effectifs scolaires dans les dix années à venir, qui ne prennent pas compte des 1 000 emplois qui vont disparaître", relatent les élus. "Dire que c’est beau chez nous et on y mange bien, c’est vrai, mais cela ne suffit pas", complète Arnaud Combet.

Tous deux regrettent l’absence de "politique en faveur du développement économique", malgré la loi Nôtre qui a levé cette compétence aux départements. "D’autres se sont adaptés, ont réagi" lance Sarah Vidal, citant plusieurs actions de départements, qui ont également soutenu les initiatives de communes. " Il faut retravailler l’intervention économique. L’enjeu est bien plus important qu’hier !" avertit Sarah Vidal. "S’il n’y a pas d’emplois, les gens ne viendront pas", conclut Arnaud Combet. Une manière de dire que le Département "va devoir se retrousser les manches", évoquant la nécessité de développer le numérique, le soutien aux économies sociales et solidaires, l’apprentissage, l’accompagnement des seniors, "et pas seulement ceux qui sont en ehpad ou proches de la dépendance ",. Une manière de tracer ce qui, à leur sens, doit être la feuille de route de la prochaine mandature.

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