Sénergues. Le Centre européen accueille la chorégraphe Dalila Belaza et Lous Castelous en résidence

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  • Un mariage très réussi du traditionnel et du contemporain.
    Un mariage très réussi du traditionnel et du contemporain.
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CORRESPONDANT

Débutée lors du siècle Soulages, en 2019, avec le projet "Premières Lumières" au musée Denys- Puech, l’aventure avec la talentueuse danseuse-chorégraphe parisienne Dalila Belaza, se poursuit. "J’ai toujours porté un intérêt à ces danses, ces rituels, avec des premières expériences en lien avec des danses traditionnelles algériennes. J’ai toujours été intimement convaincue qu’elles étaient porteuses de traditions humaines souvent plus en lien que la création contemporaine avec notre environnement naturel" précise Dalila Belaza qui s’est inspirée du pas de base du folklore, mais en le ralentissant à l’extrême pour faire émerger l’intimité du geste contenu entre le danseur et la danse, avec un dialogue entre Dalila et le groupe, le tout dans un mariage de sons et de rythmes parfois étirés, parfois accélérés, comme si le temps était distordu.

Depuis novembre 2020, Dalila Belaza est en résidence au Centre européen de Conques.

Elle travaille avec le groupe sénerguois sur la saison 2 avec le projet "Au cœur". C’est ainsi que Benoît et Lucie Clot, Didier Cassan, Eric Delouvrier, Roger Puech, Audrey Serieye Ginette et Guy Vissecq, accompagnés de Dalila Belaza sont allés présenter leur création de danse contemporaine, au Mucem de Marseille, dimanche 17 janvier, dans le cadre de l’expo "Folklore".

Le groupe a poursuivi son travail chorégraphique avec Dalila le week-end du 13 mars, en prévision des spectacles programmés au Ballet national de Marseille du 14 au 16 mai et au Théâtre des Abbesses à Paris les 20 et 21 septembre.

C’est ainsi que dimanche 14 mars ,au seinl’auditorium du Centre Européen de Conques, ils ont offert un aperçu de cette nouvelle chorégraphie.

Une dizaine de professionnels du spectacle et du comité de programmation ont pu assister à cette restitution. Elle leur a permis d’apprécier cette rencontre humaine inédite, voire improbable, entre la danse contemporaine et le folklore traditionnel. "Je retrouve beaucoup de valeurs communes entre celles de l’Algérie, berceau de ma famille, et votre folklore" formulait Dalila, après un surprenant final où les pas de danse de la bourrée se mariaient à des rythmes d’Afrique du Nord.

Une demande de résidences en forte augmentation

"Je suis heureuse aujourd’hui d’accueillir un groupe local. On assiste depuis un an à une explosion des demandes de résidences d’artistes. Cela pose parfois des problèmes de calen- drier. Nous souhaitons accroître le développement d’accueil en résidences d’artistes, mais aussi des stages, des masterclass" se réjouit Anne Pinson, directrice du Centre Européen, qui vient de boucler, avec le comité de programmation, les "Rencontres Musicales de Conques" de cet été, avec notamment la participation d’André Manoukian parmi la dizaine de concerts de musiques du monde prévus sur le thème des rencontres inédites.

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