Rodez. Le collectif parentalité en lutte contre les violences éducatives

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    Les partenaires de cette semaine ont préparé l’événement pendant six mois. C. G.
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JDM

Une semaine d’actions aura lieu, en différents endroits de Millau, du 10 au 17 avril. Les Violences éducatives ordinaires (VEO), le collectif parentalité de Millau y est confronté depuis sa création en 2011. Difficile pourtant d’en donner une définition, tant ce terme est vaste. Les militants millavois, qui organisent du samedi 10 au samedi 17 avril, une semaine d’actions, tentent une explication : "La notion de violence éducative ordinaire regroupe un ensemble d’actes, de paroles, de comportements du parent ou de l’adulte en situation éducative, susceptible d’impacter le développement de l’enfant. Il existe des violences éducatives physiques et d’autres moins visibles, exceptionnelles ou ordinaires, démonstratives ou discrètes. Le plus souvent, elles expriment un état d’impuissance dans la relation éducative, une sidération occasionnelle, une montée émotionnelle des adultes, mais elles peuvent aussi correspondre à des choix éducatifs conscients ou inconscients."

"Proposer des alternatives concrètes"

L’ensemble des partenaires du collectif parentalité, associatifs et institutionnels, proposeront donc un ensemble de rencontres, de spectacles, de débats, d’expositions, de bibliographies, afin de mettre en avant cette problématique. "Nous souhaitons faire connaître ce contexte à un large public, explique Nicolas Bestard, salarié de l’association EnVies EnJeux et cheville ouvrière de cette opération. Nous ne sommes pas dans le jugement, ni dans la culpabilisation. L’idée est vraiment d’interroger certaines pratiques et certaines croyances en leur opposant des faits, des informations concrètes, sur les méfaits de ces violences sur le développement de l’enfant, sur l’impact psychologique, émotionnel, affectif. Nous souhaitons leur proposer des alternatives concrètes."

Du théâtre pour vivre certaines situations

Aux centres sociaux de Malhourtet et de Beauregard, pendant ces huit jours, seront proposés, notamment, des jeux de coopération. "C’est une manière ludique d’apprendre les liens sociaux, poursuit Nicolas Bestard. Avec ces jeux, il faut dire, s’affirmer, négocier et intégrer les autres dans leur différence. On apprend à trouver des solutions lors des situations d’impuissance à la maison."

Puis, samedi 17 avril, un théâtre-forum sera bien organisé au sein des centres Beauregard et Viastels, de 14 heures à 17 h 30. "Ce sera l’occasion d’expérimenter concrètement certaines situations et d’en discuter", annonce Céline Verdier, coordinatrice des pôles familles des centres sociaux. Face à la situation sanitaire, les organisateurs ont dû s’adapter, mais la quasi-totalité des manifestations est maintenue, en visio, ou encore en suspens.

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