Saint-Rémy-de-Montpeyroux : double démission au conseil municipal

  • Véronique Loubet et Jean-Paul Capoulade, respectivement 4e et 2e adjoints font part de leur démission au sein du conseil municipal. Véronique Loubet et Jean-Paul Capoulade, respectivement 4e et 2e adjoints font part de leur démission au sein du conseil municipal.
    Véronique Loubet et Jean-Paul Capoulade, respectivement 4e et 2e adjoints font part de leur démission au sein du conseil municipal.
  • Double démission au conseil municipal Double démission au conseil municipal
    Double démission au conseil municipal
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Olivier Courtil

Véronique Loubet, quatrième adjointe et Jean-Paul Capoulade, deuxième adjoint, font part de leur démission actée du 2 avril dernier, en expliquant leur raison. Pour ce dernier, engagé depuis 14 ans au sein du conseil municipal "Je refuse que les décisions adoptées lors des derniers mandats ou lors du présent conseil ne soient pas respectées." Le constat est similaire pour Véronique Loubet qui débutait son deuxième mandat électif : "Je ne supporte plus le manque de cohérence et le retour de parole de certains élus sur des engagements majeurs. Je ne me retrouve plus dans cette équipe. Nous prenons des décisions en Conseil qui sont rendues caduques sans parfois en être informés." Manque de communication et absence de concertation sont relevés par les deux élus. "Très attachée au développement de ma commune, je ne veux plus être la représentante d’une politique communale qui ne tient pas ses engagements. Ma plus grande frustration aura été de croire que l’intérêt général pouvait primer. Or, je constate qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire pour que celui-ci soit une priorité. Je préfère quitter mes fonctions que ne plus être en accord avec mes valeurs."

Les deux adjoints démissionnaires tiennent à remercier les administrés qui avaient accordé leur confiance. "C’est la mort dans l’âme", résume Véronique Loubet citant comme exemple la réalisation de la maison d’assistantes maternelles ouverte la semaine dernière. "L’ancienne municipalité s’était engagée à ne pas faire payer de loyer, or ce n’est pas le cas et pas un élu n’est venu visiter le service à l’ouverture."

Pour sa part, Benoit Revel, maire, "regrette leur départ", admettant "des problèmes de désaccord" mais ne souhaite pas s’étendre sur le sujet. Le conseil municipal fonctionne désormais avec treize élus.