Rodez Citoyen attaché à la délocalisation des bureaux de vote

À l’approche des élections départementales, les représentants de l’opposition municipale de Rodez citoyen monte à nouveau au créneau sur la délocalisation des bureaux de vote. Ils l’avaient fait lors des dernières élections municipales, et ils remettent le sujet sur la table à un peu plus d’un mois du scrutin départemental et régional.

Mettant en avant que des villes de la même strate que celle de Rodez procèdent également à une organisation décentralisée de l’élection, comme Aurillac, Agde, Cahors ou Mende, Rodez citoyen propose de répartir les dix-sept bureaux de vote dans dix endroits différents de la ville et non plus la seule salle des fêtes.

À savoir : le camping municipal (1 et 2), la maison des jeunes et de la culture (3 et 4), la mairie (5 et 6), la salle des fêtes (7 et 13), le musée Denys-Puech (8), la salle de Calcomier (9), la maison des associations (10, 11, 12), le centre social (14, 15), la salle de Saint-Félix (16, 17).

Rodez Citoyen y voit ainsi un moyen "décentraliser les activités dans les quartiers", et d’éviter un trop grand brassage de population en ces temps de pandémie. Mais pas seulement : "Cette proposition d’organisation présenterait l’avantage de réduire le flux de voitures et d’économiser sur les navettes de bus reliant les quartiers à la salle des fêtes. Elle permettrait aux Ruthénois de voter plus rapidement sans avoir à monter en centre-ville. Elle permettrait, le jour de l’élection d’animer le quartier, avec des familles qui se rencontrent, discutent et échangent en bas de chez eux avec leurs voisins. Cette organisation décentralisée favoriserait ainsi la participation des habitants des quartiers à aller voter".

Sur ce sujet, on sait que la municipalité n’est pas réellement favorable à cette décentralisation. "Faux débat" avait d’ailleurs rétorqué le maire Christian Teyssèdre à la veille des élections municipales. Dans un communiqué, les opposants exposent d’ailleurs plusieurs arguments du maire, avec lesquels ils ne sont pas d’accord. Pour autant, nul ne sait si le premier magistrat accédera cette fois-ci à cette demande, pour ce scrutin qui, selon les premières prévisions, devra faire face à une très forte abstention. Mais qui devrait se dérouler avec un peu moins de peur au ventre, compte tenu des vaccinations en cours et de la levée progressive des restrictions sanitaires.