Rodez : le foyer des jeunes travailleurs, une ressource pour les employeurs et la chambre de métiers

  • Les professionnels de la Mission locale pour l’emploi et ceux d’Habitat jeunes travaillent souvent ensemble, à des solutions pour les jeunes.
    Les professionnels de la Mission locale pour l’emploi et ceux d’Habitat jeunes travaillent souvent ensemble, à des solutions pour les jeunes. JAT
Publié le
Salima Ouirni

Grâce aux conventions signées avec des institutions ou des associations, comme la Mission locale pour l’emploi ou la chambre de métiers, les FJT aident les jeunes et les employeurs à se retrouver.

Habitats Jeunes du Grand Rodez n’a pas qu’une vocation sociale. C’est une structure qui se présente résolument comme une force de proposition auprès des employeurs. Elle est par exemple très peu connue pour son caractère "auberge de jeunesse".

"Les travaux que nous avons entrepris et le confinement ont ralenti les choses, mais nous travaillons à faire connaître aussi l’auberge de jeunesse", explique Carine Anthoon, la directrice de la structure.

En permettant aux jeunes gens de pouvoir se loger, en auberge de jeunesse ou en foyer des jeunes travailleurs (FJT), la structure participe à aider les employeurs qui font venir des salariés depuis d’autres départements.

De même, la convention signée avec la Chambre de métiers de l’Aveyron facilite les solutions d’hébergement des apprentis (et notamment des mineurs). Cela va dans le sens des employeurs de ces apprentis et notamment de la Chambre de métiers qui n’a pas terminé la construction de son internat, pour ses élèves.

Par ailleurs, l’association Habitats Jeunes du Grand Rodez est particulièrement active dans l’accompagnement des jeunes mineurs isolés. En 2018, l’année où le département a reçu 886 mineurs non accompagnés, le FJT a su faire face à ses responsabilités, en prenant sa part. En 2020, ils ne sont que 131 (du fait du confinement), mais le FJT est toujours là pour apporter son appui social et psychologique.

Grâce à cet accompagnement, plusieurs employeurs ont pu trouver ou des apprentis ou des CDD, dans les métiers en tension.

Sur l’année 2020, 31 jeunes étaient en cours d’apprentissage en CAP. Dans le dispositif Sammie, ce sont 50 jeunes qui sont accompagnés, dont 45 concernés par un stage ou un apprentissage. Idem au CADA, où il n’est pas rare de trouver parmi les familles ayant fui des guerres ou des violences, des personnes très diplômées qui n’attendent que leur régularisation pour se lancer dans la vie active. Un plus, quand on connaît la désertification médicale en Aveyron ou les besoins en matière de compétences informatiques, par exemple.

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