Cyclisme : quand la perle du Rouergue rencontre les rois de la Petite Reine

Villefranche a réussi son accueil de la deuxième étape de la Route d’Occitanie. Sous une chaleur estivale, place Notre-Dame, les 140 cyclistes pros se sont élancés à 11 heures, ce vendredi, avant d’emprunter la rue Saint-Jacques pour ensuite prendre la direction du tour de ville et de la route de Monteils où était situé le kilomètre zéro de cette course de 198,7 km pour relier Auch dans le Gers. À cette occasion, de nombreux stands et quelques animations avaient été mis en place, près de la ligne de départ et place Lescure, pour accueillir le public. Malgré les quelques restrictions sanitaires, les passionnés ont répondu présents.

 

Trop de spectateurs pour respecter le « tous assis »

 

« Je ne voulais pas manquer cette occasion », se réjouit Marie-Hélène, une Villefranchoise de 62 ans qui baigne dans le monde du cyclisme depuis de nombreuses années. « Sur le Tour de France, je les connais tous les coureurs. Ici, pas forcément mais une grande partie. C’est une chance de pouvoir assister au départ près de chez soi. J’habite à un kilomètre. J’ai travaillé tôt, en me levant aux aurores pour faire ce que je devais, afin de ne pas rater le départ. » Concernant l’ambiance, cette passionnée qui a choisi la rue Saint-Jacques pour assister au départ était ravie. « On retrouve un peu de vie et de bons moments malgré la crise sanitaire. Mais même si c’est une belle fête pour ce départ, cela manque un peu de monde. On sent que le covid n’est pas encore derrière nous.»

En témoignent notamment les spectateurs place Notre-Dame qui devaient normalement être assis pour le départ de la course. L’engouement en cœur de ville n’a toutefois pas empêché certains de rester debout non loin pour suivre cette Route d’Occitanie. C’était notamment le cas du fan-club d’Alan Jousseaume, de l’équipe de France. « On cherchait justement le meilleur endroit pour montrer notre banderole pour le soutenir », expliquent ses amis et sa famille qui ont fait le déplacement depuis la Bretagne.
George, lui, est un néo-Villefranchois. Ayant emménagé cette année, ce cycliste amateur originaire du Tarn et tout juste à la retraite a surtout vécu cette « fête autour du vélo » comme « un moyen de retrouver une vie normale et de lancer peut être la saison estivale. En tout cas, même s’il peut toujours y avoir plus de monde, l’ambiance était présente et cela fait du bien de pouvoir à nouveau participer à de tels événements. »