Chine : l'application WeChat accusée d'avoir supprimé des groupes LGBTQ

  • Pour le moment, WeChat n'a pas donné d'indications supplémentaires concernant les suppressions de plusieurs comptes LGBTQ sur sa plateforme.
    Pour le moment, WeChat n'a pas donné d'indications supplémentaires concernant les suppressions de plusieurs comptes LGBTQ sur sa plateforme. Lionel BONAVENTURE / AFP
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Relaxnews

(ETX Daily Up) - WeChat est accusé d'homophobie. Le réseau social chinois très populaire a supprimé plusieurs groupes traitant de sujets LGBTQ. Tenus par des étudiants dans de grandes universités chinoises, ces groupes auraient déjà reçu des avertissements, mais sans réelles explications.

La communauté LGBTQ continue-t-elle de déranger en Chine sur les réseaux sociaux ? Alors que TikTok, l'application chinoise la plus téléchargée dans le monde, a fait son succès notamment grâce à la communauté LGBTQ+, le réseau social le plus populaire en Chine, WeChat, semble voir ces groupes d'un autre oeil. D'après plusieurs médias, des étudiants de grandes universités du pays ont vu leur groupe supprimé de la plateforme. Des groupes qui traitaient en particulier de sujets concernant les communautés gays, lesbiennes, bisexuelles et transgenres. 

Sans apporter d'explications précises, les administrateurs de ces groupes désormais supprimés ont confirmé avoir reçu une note expliquant simplement avoir enfreint les règles communautaires de la plateforme. Certains étudiants ont même dévoilé avoir reçu une pression de la part de leur université pour supprimer le groupe ou retirer la mention de leur université avant les suppressions de WeChat, ont rapporté les médias américains.

Sur Weibo, l'autre réseau social populaire en Chine, les utilisateurs ont dénoncé cette censure en listant les différents groupes supprimés par WeChat. Une inquiétude qui n'a pas cessé de diminuer dans le pays alors que l'homosexualité a seulement été retirée de la liste des maladies mentales en Chine en 2001 et que la communauté LGBTQ+ subit encore de nombreuses discriminations et violences.

Une censure sur les réseaux sociaux qui n'est pas seulement chinoise. En janvier dernier, Twitter avait suspendu plusieurs comptes féministes avec une campagne pour dénoncer les violences faites aux femmes... en France.

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