Saint-Chély-d'Aubrac : le ClanD huit chanteuses a embarqué l’auditoire sur la planète musique

  • La magie des voix entraîne le public dans un voyage polyphonique autour de la planète : de la Finlande à la Bulgarie, du Japon aux États-Unis,
    La magie des voix entraîne le public dans un voyage polyphonique autour de la planète : de la Finlande à la Bulgarie, du Japon aux États-Unis,
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Centre Presse Aveyron

L’étonnante prestation de ClanD. C’est le nom curieux que se sont données huit chanteuses de la région de Verfeil, près de Villefranche-de-Rouergue. Pas de quoi a priori révolutionner la montagne et la fête de Saint-Chély-d’Aubrac remise au goût du jour par les jeunes du village. Et pourtant… La cinquantaine de spectateurs présents dans l’église à l’heure des vêpres n’en sont toujours pas revenus conscients d’avoir trouvé dans le chœur de l’église une perle rare : une troupe d’amatrices avec un niveau de professionnelles avec pour seules armes un diapason et leurs voix.

Ainsi équipées les Maryse, Catherine, Émilie et autres vous entraînent a cappella dans un voyage polyphonique autour de la planète. De la Finlande profonde à la Bulgarie, du Japon aux États-Unis, chants profanes ou sacrés vous emporte comme des voiles d’aventuriers. La magie des voix vous fait franchir la barrière des langues tandis que les chorégraphies originales et pleines d’humour tiennent votre attention en éveil. Bref ! Ces dames vous mettent pendant plus d’une heure en apesanteur.

Pas d’homme ! Pas de chef ! On hallucine. Chacune prend à son tour l’affaire en main, vous informe du minimum vital nécessaire et vous embarque sur la planète musique. Ni couac, ni couic tout coule de source. Aucun temps mort, du rythme, de la finesse vocale… on croit rêver. Et on rêve ! On imagine bien au tournant d’une chanson plus difficile qu’une autre qu’il y a derrière ce naturel et cette aisance un travail colossal mais il est masqué. Car, plus que tout, ce qui frappe dans ClanD c’est le plaisir de chanter. Ces voix sont en réalité des sourires de bonheur qu’elles font partager aux auditeurs sans chichi avec naturel et modestie. Un "Je chante donc je suis" en quelque sorte.

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