Comps-la-Grand-Ville. Au chevet de leur clocher

Excepté quelques exceptionnels et rares grincheux que le son des cloches des églises dérange, les habitants des villages aiment leur église, leur clocher et leurs cloches. Et même si le son de l’Angélus du soir ou du matin n’a pas la même résonance, que celui que peignait en son temps le célèbre Jean-François Millet, il n’en reste pas moins que le son traditionnel des cloches ponctue les heures de la journée et reste un "repère" pour la plupart des résidents. La preuve en est, le coup de fil de cet habitant passé à un des responsables de l’entretien de l’église de Comps, lui demandant pourquoi l’Angélus ne sonnait plus depuis quelques jours. C’est ainsi que Paul Massol, montait au clocher pour vérifier la sonnerie des cloches. Et là, stupéfaction, les pigeons élisaient domicile depuis de nombreux mois, dans le clocher tapissant, sol, poutres, cloches et mécanismes, de leur fiente salissante et mal odorante. L’électricien spécialiste des sonneries de cloches, Christian Faux, appelé pour la réparation, ne pouvait intervenir dans de telles conditions de saleté. Il fallut donc trouver des volontaires, ce qui n’était pas simple en cette période estivale, d’une part pour grillager les ouvertures afin d’empêcher les volatiles de pénétrer à l’intérieur et ensuite pour le nettoyage. Le maire demandait à Émilie, l’employée municipale, d’épauler les deux bénévoles afin de débarrasser de ses excréments, poussière et autres gravats, l’espace le plus haut du clocher. Ce sont donc 15 sacs qui ont été remplis et pour la plupart descendus par les escaliers étroits qui mènent au clocher, tâche qui s’est avérée difficile.

Un appel est encore lancé à des bénévoles pour nettoyer l’étage au-dessous des cloches qui n’a pu être fait ce jour-là. Pour plus d’informations et fixer une ou plusieurs dates, on peut joindre Paul Massol au 06 76 31 34 09.