Handball : David Mazars, enfant du club, est de retour à Rodez-Onet comme entraîneur assistant

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  • David Mazars à l’animation d’une séance d’avant-saison.
    David Mazars à l’animation d’une séance d’avant-saison. JAT
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Aurélien Parayre

Le Roc reçoit Aurillac samedi 18 septembre à 21 heures à l’Amphithéâtre. Avec une tête bien connue comme coach assistant.

Certes, le Rodez – Onet-le-Château Aveyron handball est entré cet été dans une nouvelle ère. Celle qui doit le porter vers le monde pro, avec son nouveau manager général et entraîneur Raphaël Geslan en clé de voûte. Pour autant, le club a fait appel aussi à certains de ses historiques pour mener à bien ce projet. David Mazars, sur les parquets ruthénois "depuis l’âge de 15 ans ", est de ceux-là. En tant que coach assistant cette fois.

"C’est une très grande fierté, explique d’entrée celui qui a quasiment occupé tous les postes au club, de joueur à coach. Tout s’est fait rapidement, mais ça faisait déjà deux fois que j’avais commencé à monter un projet ou demandé à travailler avec les seniors garçons." À aujourd’hui 42 ans, il était surtout connu ces dernières années à Rodez pour avoir été celui qui a permis à l’équipe féminine du club d’évoluer au niveau national. Avant de prendre du recul.

"Roue de secours du club" et "gros challenge"

Salarié à l’usine Bosch à la ville, sa vie familiale l’avait ainsi poussé à prendre un temps mort. Mais le virus du handball est bien trop fort. "On a réuni un conseil de famille, détaille-t-il. Et j’ai la chance d’avoir des filles extraordinaires…" Un retour aux affaires qui ne s’opère pas dans l’inconnu non plus. Durant la période covid, il a " continué à travailler avec Karine Albouy sur la formation des jeunes de la filière féminine". Et d’indiquer : "J’étais une roue de secours du club, quand il y avait un petit problème avec un entraîneur qui ne pouvait pas coacher, j’étais là. J’ai continué à intervenir dans les écoles primaires aussi. "

"Là, ils (les dirigeants du Roc) sont venus me chercher pour me proposer ça et j’ai trouvé cela extrêmement audacieux, avance-t-il ensuite quand on lui demande d’expliquer le pourquoi et le comment de sa nomination. Et j’aime les projets audacieux. Travailler en plus avec quelqu’un d’aussi qualifié, qui a une telle expérience, c’est une chance. Un gros challenge aussi. Car c’est quelqu’un de très exigeant Raphaël." Leur attelage, comme sa prise de fonction, est tout récent. Mais cela n’a pas eu l’air de porter préjudice à l’équipe. En tout cas, lors de la première journée samedi dernier à Bègles, Aurélien Simon et ses compères ont attaqué par un succès 22-25. "Car il y a eu le travail des personnes de l’ombre auxquelles on peut tirer un gros coup de chapeau : Karine Albouy et Joël Chassagne, qui ont pris la préparation physique du groupe", avance un Mazars arrivé lui quatre jours après Geslan, début septembre, car en charge des féminines durant tout le mois d’août. " On a eu malgré tout quelques contacts avant la prise de poste réelle de Raphaël, précise-t-il. Mais depuis trois semaines, on est ensemble énormément de temps dans la journée. En contact perpétuel." L’ancien pivot de N1 est en charge notamment de l’analyse vidéo. "Du séquençage de l’adversaire, du jeu de notre équipe ", mais aussi d’une partie des entraînements. "C’est extra", savoure-t-il.

"Plus je serai bon, plus j’aurai de responsabilités"

"Raphaël est quelqu’un qui sait déléguer. Et déléguer intelligemment, appuie-t-il. Donc en ce moment, il voit tout simplement ce que je suis capable de faire, où sont mes limites aussi. Et au fur et à mesure, il me donne plus ou moins de responsabilités. On fait des retours. C’est un vrai accompagnement, et c’est donc un pur plaisir. Il me dit ce qui va, ce qui ne va pas. Il a compris que je voulais m’améliorer là-dedans. Le but du jeu pour moi, c’est : plus je serai bon, plus j’aurai de responsabilités ; et moins je serai bon, moins j’en aurai. "

Une recette de progression assumée par un club qui veut changer de strate. Et qui mieux que David Mazars, véritable couteau suisse en interne (adepte des retours aussi), pour le verbaliser. " Il y a toujours eu cette volonté d’aller plus haut. Mais jamais autant d’engouement, autant de structures et d’actes surtout, éclaire-t-il. Car dire les choses c’est bien ; mais les faire c’est encore mieux. Derrière Benoît Courtin (président), Stéphane Albouy (dirigeant) et Raphaël, ça va être du tonnerre. Je ne vois que de la lumière et je suis pratiquement sûr que ça va fonctionner. On va grandir quoi qu’il arrive. À la fin de la saison, le club ne sera plus le même."

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Les commentaires (1)
codex Il y a 2 années Le 18/09/2021 à 00:29

bravo davis