Rodez : vers une sortie de salle d’attente pour les tireurs ruthénois

  • Une séance de tirs réalisée au stand de Bel-Air.
    Une séance de tirs réalisée au stand de Bel-Air. S.C.
  • séance de tir sur le stand de Bel air
    séance de tir sur le stand de Bel air
Publié le
Serge Carrière

Fort de 130 licenciés, le club de tir sur cible de Rodez, s’appelant le stade ruthénois, a souffert de la crise sanitaire. En effet les salles sportives étant restées fermées, le club n’a pu disposer de son école de tir. Une école par laquelle le passage est obligatoire au minimum six mois, quel que soit l’âge du nouveau licencié. Comble de malchance pour les tireurs, le local, situé dans le quartier de Bourran qui accueillait l’école, doit servir de base au nouvel Hôtel de police. Les tireurs sont donc en attente d’une nouvelle salle.

"Nous devrions pouvoir en prendre possession vers la mi-octobre lorsque tout sera mis en conformité, cela nous permettra d’accueillir de nouveaux adhérents ", espère le président Étienne Ladame. Car cela fait donc maintenant plus d’un an que le club ne peut en accueillir. Heureusement, le stand de tir situé à Bel-Air permet lui de contenter les tireurs. Un espace abrité qui permet de pratiquer le tir au pistolet ainsi que le tir à la carabine 22 LR sur des distances de 10, 25 et 50 mètres.

Un parcours très encadré

Pour les tirs longue distance, (300 m) les licenciés qui veulent le pratiquer se rendent à La Canourgue, club avec lequel il y a un accord. Avant de détenir sa propre arme, le licencié devra effectuer un certain nombre d’obligations. " Tout d’abord c’est un passage obligé par l’école de tir pour apprendre les fondamentaux (sécurité, maniement et techniques de tir), sur des pistolets et des carabines à air. Cette étape dure environ une saison. " Le tireur est ensuite admis, après accord avec le président et à l’issue d’un contrôle des connaissances, à utiliser des armes à feu sur les stands extérieurs, jusqu’à 25 m pour les pistolets et 50 m pour les carabines. "Un carnet de tir est mis en place et le tireur devra alors effectuer trois séances de tirs contrôlés." Séances à l’issue desquelles il pourra, toujours avec l’accord du président, faire une demande de détention d’armes auprès de la préfecture qui effectuera une enquête et une vérification du casier judiciaire. Cela prend environ 18 mois pour l’obtenir.

Pour l’instant, les compétitions ne peuvent pas se tenir ici

L’autorisation de détention permet également à son titulaire de déplacer son arme mais uniquement pour se rendre ou revenir du pas de tir ou chez l’armurier. L’arme transportée devant être démontée ou verrouillée et les munitions rangées dans un endroit différent. Tout un tas de conditions qui peuvent paraître contraignantes mais qui permettent de ne pas mettre des armes entre toutes les mains. Côté compétition, le club ne peut pas actuellement en organiser. "Le stand n’est plus homologué pour la compétition, révèle le président Ladame. Avant de préciser : Nous avons fait une demande à la mairie et il y a un projet en cours pour une extension qui nous permettrait d’en réorganiser. "

Cela n’empêche pas les tireurs ruthénois de participer à des compétitions. "Tous les ans, nous avons des compétiteurs sélectionnés pour les championnats de France. Le club a eu trois ou quatre champions dans ses rangs et à l’heure actuelle, les mieux classés sont dans les 30 premiers. Ce qui est déjà bien."

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