Passagère en auto-stop de Montréal à Terre-Neuve, la Sud-Aveyronnaise Laurie Privat raconte

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  • Laurie Privat a profitédu confinement pour écrireson récit illustré.
    Laurie Privat a profitédu confinement pour écrireson récit illustré. JMC
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Midi Libre

Durant ses études à Montréal, elle a découvert l’est du Canada en auto-stop. Ses notes écrites lui ont servi à écrire et à publier un récit de voyage.

Laurie Privat a grandi à Vabres-l’Abbaye, puis à Saint-Victor. Durant ses études universitaires, elle a séjourné trois ans à Montréal, au Canada. Sur place, au bout de deux ans, elle part à la conquête de l’ouest canadien durant trois mois, de Montréal à l’île de Vancouver, sur la côte pacifique. Le tout durant l’été 2016, en stop sur plus de 5 000 km, en travaillant dans des fermes.

À la fin de sa troisième année universitaire, il lui reste un mois et demi de temps libre avant son retour en France : "Je me dis alors, après avoir traversé l’ouest, allons voir comment c’est à l’est. Rebelote. Sac à dos sur le dos, le pouce en l’air, c’est reparti." Elle commence son second voyage en mai 2017, au printemps. Elle longe la côte. Le climat est rude, avec de la neige, du vent et des températures avoisinant le zéro degré : "J’ai les gants, le bonnet, une polaire, et une veste. Je pars pour cinq semaines et cette fois-ci je tiens un carnet de bord. Je note tout." Son périple de 10 000 km la conduit de Montréal à Terre-Neuve, en passant par la Gaspésie, le Nouveau-Brunswick, l’île du Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve et l’archipel des îles françaises de Saint-Pierre-et-Miquelon. Puis c’est le retour, toujours en stop, jusqu’à Montréal et l’avion jusqu’en France, en juin 2017.

Lors du premier confinement, en mars 2020, Laurie Privat couche sur papier le récit de son voyage à l’est de Montréal. Pour les illustrations, elle s’associe à Coralie Simmet, une artiste alsacienne. La mise en page est confiée à Marie Lemoine. Pendant un an et demi, le trio travaille à distance sur le projet de livre. "C’est un récit de voyage illustré, un livre hybride, explique Laurie Privat. Ce n’est ni une bande dessinée, ni un roman. Il y a de l’écriture manuscrite, des illustrations, des cartes et quelques photos." Pour financer l’impression en autoédition, Laurie Privat a ouvert une cagnotte sur le site de financement participatif Ulule qui lui a permis de financer, en partie, l’impression de 400 exemplaires.

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