Rodez : un tournoi de retour avec plus de densité

Après deux ans d’absence en raison de la crise sanitaire, et quelques inquiétudes pour l’exercice actuel, le circuit national M17, qui réunit les meilleurs épéistes français de la catégorie, fait de nouveau escale à Rodez, ce week-end. "C’est le plus gros événement que nous organisons chaque année", se réjouit Jean-Michel Goubert, vice-président de l’Escrime Rodez Aveyron.

Les retrouvailles sont marquées par un vent de nouveauté. Le tableau, chez les filles comme chez les garçons, a été resserré pour densifier le niveau de compétition, selon un souhait émanant de la fédération, afin de mieux préparer les jeunes pousses aux futures échéances. "Il s’agissait avant d’une compétition open, désormais c’est un tableau fermé, avec 112 engagés chez les garçons et 84 chez les filles, retenus en fonction de leur classement, indique Jean-Michel Goubert. Alors que précédemment, cela nous arrivait d’avoir jusqu’à 450 participants." Autre nouveauté : une compétition féminine par équipe est au programme.

Ce changement a l’avantage de simplifier l’organisation. "Nous installerons les pistes à la salle de spectacle de l’Amphithéâtre et au niveau – 4, sans avoir besoin d’aller au dojo, précise le dirigeant. En revanche, ce sera plus compliqué de faire des bénéfices, car il y aura moins de monde à la buvette."

Rodez, club le plus représenté chez les garçons

Côté sportif, la compétition promet d’être plus relevé. Le club ruthénois compte six engagés dans le tableau masculin : Louis-Clément Feral, Clément Druilhe, Gavin Gary, Louis Vernhes, Quentin Gamez et Alwyn Gillet. "Nous sommes le club le plus représenté chez les garçons", souligne le vice-président de l’Era. Même s’il ne figure pas parmi les favoris à la victoire finale, le premier nommé, sélectionné récemment pour une épreuve de coupe d’Europe de sa catégorie, concentre les meilleures chances de réaliser une belle performance sur ses terres.

En revanche, aucune Ruthénoise ne sera de la partie ce week-end. "C’est un peu notre paradoxe : nous sommes les plus représentés chez les garçons mais nous n’avons aucune fille qualifiée, commente Jean-Michel Goubert. Il faut dire que nous avons un trou générationnel chez les filles."