Fonderie Sam à Viviez : deux entreprises françaises intéressées par le site ?

  • Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie.
    Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie. Centre Presse - José A. Torres
Publié le , mis à jour

Dans un entretien à paraître dans nos colonnes ce samedi, la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher annonce travailler avec "deux entreprises françaises" pour une installation sur le site de l'usine aveyronnaise ou dans le bassin decazevillois. 

Prise à partie la semaine passée sur la liquidation de la fonderie SAM lors des questions au gouvernement au Sénat, Agnès Pannier-Runacher avait indiqué être en contact "avec plusieurs entreprises susceptibles de créer de l'emploi" sur le site de Viviez ou ses alentours. 

Dans un entretien à paraître ce samedi dans nos colonnes, la ministre déléguée à l'Industrie a réaffirmé cette prise de contact. "Nous sommes en discussions avec deux entreprises françaises et nous aurons des retours au semestre prochain. À ce jour, je ne peux pas en dire davantage, il est trop tôt pour faire des promesses. Et ces discussions sont confidentielles". La ministre indique également qu'il est "prématuré" d'évoquer un nombre d'effectifs ou bien le projet industriel de ces deux entreprises.

"Aux salariés de SAM, je leur dois la vérité"

Lors de ce même entretien, Agnès Pannier-Runacher a indiqué devoir "la vérité" aux 333 salariés de la fonderie aveyronnaise. "Sauver l’usine pour quelques mois à peine aurait été irresponsable. Cette entreprise a fait l’objet de deux redressements judiciaires en trois ans, c’est considérable. Ses salariés ont connu le chômage partiel, les aléas des rendez-vous judiciaires, des repreneurs qui viennent et qui repartent… Aujourd’hui, je préfère travailler à leur trouver un avenir chez un employeur qui a investi, qui s’est adapté, et qui peut leur offrir un emploi stable pour faire grandir leurs enfants en sérénité. C’est ça mon travail et c’est ce pourquoi nous nous battons aux côtés des élus du territoire"

Rappelons que depuis la liquidation judiciaire de l'entreprise le 26 novembre par le tribunal de commerce de Toulouse, les salariés de SAM occupent l'usine et se disent "déterminés" à poursuivre la lutte. "Non, on ne fait pas ça pour le plaisir, on ne s'amuse pas ! C'est usant, on est fatigués. Mais nous avons décidé en bonne démocratie, avec tous les salariés, de monter la garde et d'occuper l'usine jusqu'aux fêtes de Noël et au-delà s'il le faut car il y a des projets portés par la Région qui peuvent permettre de voir cette usine repartir sous un nouveau nom. Et on veut mettre en sécurité notre outil, car demain on peut venir chercher toutes les machines et les vendre aux enchères. Et ça, c'est hors de question", a expliqué Ghislaine Gistau, déléguée CGT, des plus combatives lors de la dernière mobilisation devant l'usine, ce jeudi soir, où plusieurs milliers de personnes s'étaient une nouvelle fois réunies. Pour l'usine et ses salariés mais aussi et surtout pour l'avenir de tout un territoire...

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