Encore une année au rythme de la crise sanitaire pour le sport aveyronnais

Le sport aveyronnais n’est toujours pas épargné par l’épidémie de Covid-19. Dans la foulée d’une année 2020 fortement perturbée, 2021 a aussi connu son lot de contrariétés, entre championnats écourtés, compétitions annulées et casse-tête pour les organisateurs. Même si les professionnels ont été relativement épargnés, à l’image des footballeurs ruthénois qui ont pu disputer leurs rencontres de Ligue 2 et de Coupe de France, eux aussi ont été concernés par les protocoles sanitaires, évoluant au gré de l’évolution de la situation épidémique.

Chez les amateurs, les championnats dans les sports collectifs ont été à l’arrêt durant la première partie de l’année. Même s’ils ont pu reprendre en septembre, pour amorcer la saison en cours, certains rendez-vous qui marquent le printemps, comme les finales de coupe de l’Aveyron de football ou les phases finales de rugby, n’ont pu avoir lieu, pas plus que les haletantes courses à la montée ou au maintien. Même régime dans les autres disciplines : les grands événements prévus lors du premier semestre, à commencer par le Roc laissagais ou la course du Viaduc de Millau, ont dû rester en sommeil une fois de plus.

De grands évènements ont pu se tenir à partir de l'été...

Le recul épidémique a permis, à partir de la fin du printemps, de retrouver plus d’activité sur les terrains de sport. Le public, lorsqu’il a été autorisé à applaudir de nouveau les champions, a ainsi pu retrouver ses bonnes habitudes estivales, du côté du rallye du Rouergue, des terrains de quilles ou encore du Triathlon du Lévézou. Soient autant d’éclaircies dans le brouillard, alors qu’en ces temps contrariés, rien n’est est simple pour les organisateurs. "Tous nos efforts ont été récompensés", confiait ainsi Gérard Fournier, avec beaucoup de soulagement, à l’arrivée du Rouergue, dont il était l’organisateur. De quoi faire revivre la passion sportive. "Il y avait une vraie envie de courir. Bon nombre de pilotes sont restés un an sans compétition", complétait-il.

... d'autres ont renoncé

Seulement, les circonstances ont poussé plusieurs organisateurs à se résigner à l’annulation, aussi bien du côté de l’International de pétanque d’Espalion que des 100 Kilomètres de Millau ou de l’Aveyronnaise classic. "Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avons fait ce choix, a argumenté Loïc Desmazes, organisateur de cette épreuve d’enduro moto. C’était la décision la plus sage, car nous n’étions pas à l’abri d’une annulation de dernière minute, ce qui aurait été pénalisant pour tout le monde et aurait eu un coût financier difficilement supportable."

Un exemple des péripéties vécues par le monde sportif en période de pandémie. Et qui devraient malheureusement être de nouveau de la partie l’an prochain…

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