Deux candidats à la présidentielle manifestent avec les salariés de Sam à Paris
Yannick Jadot (EELV) et Fabien Roussel (PC) se sont rendus à Bercy pour soutenir les salariés de l'usine de Viviez.
Ce mercredi, les salariés de l'usine Sam de Viviez se sont rendus à Paris, devant le ministère de l'économie, à Bercy, pour manifester une nouvelle fois leur mécontentement. Après la liquidation définitive de l'usine, au mois de novembre, ils sont toujours dans l'attente de réponses claires de l'Etat sur leur avenir.
Après avoir tancé Jean-Pierre Floris, l'expert mandaté par l'Etat pour accélérer les projets industriels du Bassin de Decazeville et la préfète, présents mardi à Decazeville pour une réunion de travail, ils ont pris la route de Paris, en car, mercredi vers 4 h du matin.
Roussel veut "mettre au pas" les donneurs d'ordre ; Jadot nationaliser
Sur place, la délégation, rejointe par des confrères de la fonderie du Poitou, à Ingrandes, elle aussi au bord du précipice, ils se sont fait entendre sous les fenêtres du ministère. Ils ont reçu le soutien de deux candidats à la présidentielle. En effet, le communiste Fabien Roussel s'est rendu sur place. "À Bercy pour soutenir la lutte des SAM et de tous les fondeurs du pays, a-t-il expliqué. Renault et Stellantis sont coupables de crime contre toute la filière en France. Je veux mettre au pas ces donneurs d’ordre qui affaiblissent notre souveraineté industrielle et maltraitent nos territoires."
A Bercy pour soutenir la lutte des #SAM et de tous les fondeurs du pays.
— Fabien Roussel (@Fabien_Roussel) January 12, 2022
Renault et Stellantis sont coupables de crime contre toute la filière en France.
Je veux mettre au pas ces donneurs d’ordre qui affaiblissent notre souveraineté industrielle et maltraitent nos territoires pic.twitter.com/hiNOUeGIYa
Le candidat EELV, Yannick Jadot, accompagné de Sandrine Rousseau, s'est également rendu sur place. Jadot a notamment échangé avec les représentants syndicaux pour leur faire part de la proposition déjà affichée il y a quelques semaines. Il s'agit d'un appel à une "nationalisation temporaire, le temps de construire avec les salariés et les autres acteurs locaux un projet de reprise solide et durable."
Nous sommes mobilisé•e•s à Bercy pour soutenir les 350 salarié•e•s de la #SAM. Nous ne pouvons plus tolérer les délocalisations, il en va de notre souveraineté industrielle. Nous demandons la nationalisation temporaire le temps qu'une solution de reprise pérenne soit trouvée. pic.twitter.com/Eln1Dw8d5X
— Yannick Jadot (@yjadot) January 12, 2022
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