Decazeville. Deux candidats à la présidentielle manifestent avec les Sam à Paris
Ce mercredi, les salariés de l’usine Sam de Viviez se sont rendus à Paris, devant le ministère de l’économie, à Bercy, pour manifester une nouvelle fois leur mécontentement.
Après la liquidation définitive de l’usine, au mois de novembre, ils sont toujours dans l’attente de réponses claires de l’État sur leur avenir.
Après avoir tancé Jean-Pierre Floris, l’expert mandaté par l’État pour accélérer les projets industriels du Bassin de Decazeville et la préfète, présents mardi à Decazeville pour une réunion de travail, ils ont pris la route de Paris, en car, hier vers 4 h du matin.
"Mettre au pas", pour l’un, "nationaliser", pour l’autre
Sur place, la délégation, rejointe par des confrères de la fonderie du Poitou, à Ingrandes, elle aussi au bord du précipice, ils se sont fait entendre sous les fenêtres du ministère. Ils ont reçu le soutien de deux candidats à la présidentielle. En effet, le communiste Fabien Roussel s’est rendu sur place. "À Bercy pour soutenir la lutte des Sam et de tous les fondeurs du pays, a-t-il expliqué. Renault et Stellantis sont coupables de crime contre toute la filière en France. Je veux mettre au pas ces donneurs d’ordre qui affaiblissent notre souveraineté industrielle et maltraitent nos territoires."
Le candidat EELV, Yannick Jadot, accompagné de Sandrine Rousseau, s’est également rendu sur place. Jadot a notamment échangé avec les représentants syndicaux pour leur faire part de la proposition déjà affichée il y a quelques semaines. Il s’agit d’un appel à une "nationalisation temporaire, le temps de construire avec les salariés et les autres acteurs locaux un projet de reprise solide et durable."
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?