Football : à Rodez, la défense à trois fait toujours bon ménage

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  • Pierre Bardy, Julien Célestine, Joris Chougrani et Adilson Malanda ont été les défenseurs les plus utilisés cette saison.
    Pierre Bardy, Julien Célestine, Joris Chougrani et Adilson Malanda ont été les défenseurs les plus utilisés cette saison. Jean-Louis Bories - Centre Presse
  • Pierre Bardy, Julien Célestine, Joris Chougrani et Adilson Malanda ont été les défenseurs les plus utilisés cette saison.
    Pierre Bardy, Julien Célestine, Joris Chougrani et Adilson Malanda ont été les défenseurs les plus utilisés cette saison. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu

Laurent Peyrelade assure ne pas vouloir changer son schéma défensif, même lorsque de nombreux défenseurs sont absents, comme ce sera le cas demain contre Valenciennes.

C’est un peu comme si la règle de trois était devenue une loi d’airain. La mise en place d’un trio défensif à la base de son équipe est un incontournable pour Laurent Peyrelade. Jamais l’entraîneur ruthénois ne s’en est départi depuis la montée en Ligue 2, en 2019. Il faut même remonter à octobre 2018 et un match face à Villefranche Beaujolais (1-1), pour trouver trace du dernier match commencé avec une défense à quatre. Sur les 112 matches de championnat qui ont suivi, le trio de derrière a été une constante, alors même que le schéma a parfois évolué, puisque le 3-5-2, utilisé la plupart du temps, a parfois laissé place au 3-4-3 et au 3-4-1-2, non retenus sur le long terme.

"Avoir de la continuité"

Malgré cette longévité, la meilleure preuve de l’ancrage profond du système à trois défenseurs dans les habitudes sang et or se trouve dans le déplacement de Rodez au Havre (0-0), il y a deux semaines, le dernier match avant la trêve. Ce soir-là, l’entraîneur aveyronnais avait conservé ses habitudes alors même qu’il avait seulement deux spécialistes du poste disponibles. Confronté à la suspension de Pierre Bardy, à la blessure de Joris Chougrani et à la longue maladie d’Amiran Sanaia, Laurent Peyrelade a replacé Lucas Buadès dans l’axe, lui l’habituel homme de couloir, afin d’accompagner Adilson Malanda et Julien Célestine. "On travaille dans la continuité", a-t-il argumenté avant le déplacement en Normandie.

De nouveau diminuée par de nombreux forfaits, l’arrière-garde devrait encore être chamboulée pour la réception de Valenciennes, samedi 5 février. Mais il faut s’attendre à voir encore un trio défensif, au sein duquel un joueur polyvalent (Johann Obiang, Bradley Danger ou Buadès) prendra place. À moins que Laurent Peyrelade ne fasse appel à Serge-Philippe Raux Yao ou à Jonathan Varane, deux des recrues du mois de janvier. Le défenseur central de métier et le milieu de terrain capable aussi d’évoluer derrière vont offrir plus de possibilités dans ce secteur pour la fin de saison.

"C’est bien d’avoir de la continuité, de la persévérance, de ne pas tout changer au moindre accroc. Gardons nos idées, gardons notre chemin", a commenté le coach pour expliquer son choix de rester à trois derrière malgré les absents. Un coup d’œil dans le rétroviseur lui donne raison, puisque cette assise défensive a permis, ces dernières saisons, d’assurer à son équipe une solidité défensive à la base de ses bons résultats. Et même si le début d’année a été en dessous des standards habituels dans ce domaine, avec les défaites contre Pau (4-0) et Dijon (2-0), l’entraîneur ne compte pas tout balayer. "On travaille certaines choses depuis un bout de temps et cela marchait", a-t-il rappelé, conforté depuis par la bonne prestation défensive de ses joueurs au Havre.

Des profils plus adaptés à une défense à trois

Et Laurent Peyrelade est d’autant plus convaincu de la nécessité de persévérer à trois axiaux, qu’il est persuadé qu’il s’agit du système dans lequel ses défenseurs sont le plus à l’aise. "Avec les joueurs qu’on a, on ne peut pas évoluer à deux dans l’axe", disait-il en début de saison dernière, en évoquant le profil athlétique de ses centraux, notamment le déficit de taille. Depuis, Adilson Malanda et Julien Célestine, qui culminent tous les deux à plus de 1,90 mètre, ont débarqué. Mais cela ne change pas les impressions de l’entraîneur. "Une défense à trois correspond plus à leurs qualités, même pour eux, dit-il. Le premier parce qu’il est un peu jeune, le second par rapport à son déficit de vitesse. Et pour l’impact qu’il peut apporter, Julien est plus intéressant à trois." Un signe que le ménage à trois dans la défense a encore de beaux jours devant lui à Rodez.

Composition mouvante

Difficile de dégager une défense type depuis le début de saison dans l’équipe ruthénoise. Entre les blessures, les suspensions et les méformes des uns et des autres, Laurent Peyrelade a déjà aligné huit trios défensifs différents dans ses onze de départ. Alors qu’il ne disposait, avant les renforts hivernaux, que de cinq axiaux de métier. L’attelage Malanda-Célestine-Bardy a été le plus utilisé (7 fois), devant Bardy-Célestine-Chougrani (5) et Malanda-Célestine-Chougrani (4).
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