Rodez : et Station A s’est aussi invité en conseil d'agglomération
La séance communautaire, au cours de laquelle a été voté le budget primitif, a vu le débat s’enflammer sur un sujet qui n’était pas à l’ordre du jour et qui ne concerne que la Ville : la vente du haras.
Ce mardi soir, les élus de Rodez agglomération ont voté le budget primitif 2022. Le budget principal, et ses treize budgets annexes, s’élève à 133,5 millions d’euros, contre 105 millions d’euros en 2021. Le budget principal, à lui seul, s’élevant à 87 millions d’euros, contre près de 79 millions l’an passé. Soit une hausse de 9,5 %. Entre maîtrise de l’encours de la dette et capacité d’autofinancement dégageant des perspectives et absence d’augmentation du taux de fiscalité, la collectivité a mis en avant "une chance quasi inouïe en Occitanie de bénéficier d’un bon vent arrière à Rodez agglo" comme l’a résumé Jean-Philiippe Sadoul.
Seule Marion Berardi, de l’opposition, a lancé quelques remarques sur le budget, liées notamment à diverses cessions de patrimoine. Des terrains en l’espèce. "À des entreprises qui emploieront peut-être vos enfants plus tard" a répondu Jean-Philippe Sadoul.
Poursuite d’études et travaux concernant le parc de Malan, investissement dans diverses Zac de l’agglo, sur les routes (Saint-Cloud, liaison entre la route de Rignac et Bénéchou) sont quelques-uns des jalons posés pour 2022. À quoi il faut ajouter ceux liés au contrat de projets avec le conseil départemental à plus ou moins long terme. Un projet "Aveyron Territoire" loué par le président Teyssèdre et encore plus par le vice-président Sadoul, qui est présent dans les deux exécutifs. Un Jean-Philippe Sadoul ravi de voir l’intérêt du Département pour l’agglo. Un contrat qui concerne la Ville de Rodez également. Ce qui a provoqué un petit schisme. Car s’est du coup invité un sujet qui n’était pas à l’ordre du jour. La vente du haras par le Département à la Ville.
Et malgré la désapprobation de l’assemblée, le président Teyssèdre a tenu à expliquer la position… du maire Teyssèdre. Ce qui n’avait pas lieu d’être dans l’enceinte communautaire. Dans un long monologue, il a à nouveau exposé son point de vue, lançant que par cet achat, "La Ville allait remettre l’église au centre du village". Mais également que ceux présents à Station A, l’actuel locataire du haras, qui s’inscrivent dans la politique voulue par la Ville seront les bienvenus. "Pour être 100 % service public", a glissé Christian Teyssèdre, au terme d’un propos qui a duré bien plus longtemps que celui consacré au budget. De quoi faire élever quelques voix, dont celles d’Alain Picasso et de Jean-Michel Cosson, qui, du coup, en ont profité pour donner leur avis. "Mais on ira jusqu’au bout", a lancé Christian Teyssèdre qui multiplie ces jours-ci les réunions avec des représentants et des occupants du tiers lieu. La suite de ce débat aura lieu le 18 février. En conseil municipal cette fois-ci.
Les élus pour la première fois dans leur nouveau siège
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