Rodez : et Station A s’est aussi invité en conseil d'agglomération

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    Une première séance dansde nouveaux locauxqui a été plutôt animée… Repro CPA
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Philippe Routhe

La séance communautaire, au cours de laquelle a été voté le budget primitif, a vu le débat s’enflammer sur un sujet qui n’était pas à l’ordre du jour et qui ne concerne que la Ville : la vente du haras.

Ce mardi soir, les élus de Rodez agglomération ont voté le budget primitif 2022. Le budget principal, et ses treize budgets annexes, s’élève à 133,5 millions d’euros, contre 105 millions d’euros en 2021. Le budget principal, à lui seul, s’élevant à 87 millions d’euros, contre près de 79 millions l’an passé. Soit une hausse de 9,5 %. Entre maîtrise de l’encours de la dette et capacité d’autofinancement dégageant des perspectives et absence d’augmentation du taux de fiscalité, la collectivité a mis en avant "une chance quasi inouïe en Occitanie de bénéficier d’un bon vent arrière à Rodez agglo" comme l’a résumé Jean-Philiippe Sadoul.

Seule Marion Berardi, de l’opposition, a lancé quelques remarques sur le budget, liées notamment à diverses cessions de patrimoine. Des terrains en l’espèce. "À des entreprises qui emploieront peut-être vos enfants plus tard" a répondu Jean-Philippe Sadoul.

Poursuite d’études et travaux concernant le parc de Malan, investissement dans diverses Zac de l’agglo, sur les routes (Saint-Cloud, liaison entre la route de Rignac et Bénéchou) sont quelques-uns des jalons posés pour 2022. À quoi il faut ajouter ceux liés au contrat de projets avec le conseil départemental à plus ou moins long terme. Un projet "Aveyron Territoire" loué par le président Teyssèdre et encore plus par le vice-président Sadoul, qui est présent dans les deux exécutifs. Un Jean-Philippe Sadoul ravi de voir l’intérêt du Département pour l’agglo. Un contrat qui concerne la Ville de Rodez également. Ce qui a provoqué un petit schisme. Car s’est du coup invité un sujet qui n’était pas à l’ordre du jour. La vente du haras par le Département à la Ville.

Et malgré la désapprobation de l’assemblée, le président Teyssèdre a tenu à expliquer la position… du maire Teyssèdre. Ce qui n’avait pas lieu d’être dans l’enceinte communautaire. Dans un long monologue, il a à nouveau exposé son point de vue, lançant que par cet achat, "La Ville allait remettre l’église au centre du village". Mais également que ceux présents à Station A, l’actuel locataire du haras, qui s’inscrivent dans la politique voulue par la Ville seront les bienvenus. "Pour être 100 % service public", a glissé Christian Teyssèdre, au terme d’un propos qui a duré bien plus longtemps que celui consacré au budget. De quoi faire élever quelques voix, dont celles d’Alain Picasso et de Jean-Michel Cosson, qui, du coup, en ont profité pour donner leur avis. "Mais on ira jusqu’au bout", a lancé Christian Teyssèdre qui multiplie ces jours-ci les réunions avec des représentants et des occupants du tiers lieu. La suite de ce débat aura lieu le 18 février. En conseil municipal cette fois-ci.

Les élus pour la première fois dans leur nouveau siège

Pour la première fois, le conseil communautaire de Rodez agglomération s’est tenu dans son nouveau siège. Les élus ont en effet pris place dans l’amphithéâtre de l’ancienne CCI, rue Aristide- Briand. Une "véritable satisfaction" pour Christian Teyssèdre qui a tenu à rappeler brièvement toute l’histoire qui avait amené Rodez agglomération à quitter la place Adrien-Rozier, et a réorienté son choix, alors que le premier s’était posé sur les anciennes casernes Burloup.
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