Le trafic de cigarettes atteint un record historique : l'énorme marché parallèle en Occitanie
La part de cigarettes qui ne provient pas du réseau des buralistes a explosé en France en l'espace de quatre ans.
Au 4e trimestre 2021, pas moins de 36,9 % des cigarettes consommées en France ne provenaient pas du réseau des buralistes, communique l'entreprise Seita imperial tobacco ce jeudi 31 mars 2022.
En l'espace de quatre ans, la part de ces cigarettes issue des réseaux parallèles a fortement augmenté de 15 points, pour passer de 21,9% à 36,9%. Cela signifie qu'une cigarette fumée sur cinq provient de contrefaçon, exactement la même part que les cigarettes venant d'achats transfrontaliers.
L'étude relève également que la période de 2017 à 2020, le prix moyen d'un paquet de cigarettes est passé de 7 € à 10 €.
De 1% à 19% en Occitanie en quatre ans
Dans la région Occitanie, la part de cigarettes issue de contrafaçon ainsi que des achats transfrontaliers est de 37,80 % (contre 28,30 % en décembre 2017). C'est juste en dessous de la Bretagne (40, 60 %), l'Auvergne-Limousin (38,40 %), dans le Nord et Picardie (38,30 %), de la Provence-Alpes-Côte-d'Azur (38,10 %) et de l'ancienne région du Centre (38,20 %).
Le pourcentage atteint 19,9 % en Occitanie en se fiant uniquement aux cigarettes issues de la contrefaçon... contre seulement 1 % en 2017.
"Entre décembre 2017 et décembre 2021, le poids des cigarettes de contrefaçon explose. Un phénomène lié directement au 1er confinement et à l'installation des trafiquants au plus près des consommateurs", estime le rapport de Seita. "Ce phénomène touche particulièrement la France, mais aussi l'ensemble des pays européens".
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