Laissac-Sévérac l'Église. Cyclisme : le Roc laissagais a le regard tourné vers le championnat d’Europe 2023 de VTT marathon

  • Pierre Boyer, le président du Vélo club Laissac, association organisatrice du Roc laissagais.
    Pierre Boyer, le président du Vélo club Laissac, association organisatrice du Roc laissagais. Jean-Louis Bories
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Margot Pougenq

L’année prochaine, le Roc laissagais servira de cadre au championnat d’Europe de VTT marathon, sept ans après avoir accueilli le championnat du monde.

Un retour marquant. Après deux années blanches à cause de la pandémie, le Roc laissagais était de retour ce week-end des 2 et 3 avril. Cette édition 2022 a finalement aussi été blanche… mais seulement à cause de la neige.

Outre le froid, l’autre élément fort de l’événement est le nombre de participants. Avec plus de 1 300 personnes ayant arpenté les chemins des Palanges et alentours, le Roc a enregistré son record d’inscription. Une bonne nouvelle en vue de la grande échéance qui attend l’association l’année prochaine : l’organisation du championnat d’Europe de VTT marathon.

Rendez-vous les 10 et 11 juin 2023


En sachant que le Roc connaît la musique, lui qui a orchestré le championnat du monde de la discipline en 2016. "Ça avait été un truc énorme, alors on veut que ce soit pareil, que ça marque. D’autant que c’est la première fois qu’il y en a un organisé en France", souligne Pierre Boyer, le président du Vélo club Laissac, qui organise l'événement. 


Le Roc a donc déjà le regard tourné vers les 10 et 11 juin 2023, et le championnat d’Europe laissagais. "J’ai la tête à ça depuis un moment, précise-t-il. Cette année était une répétition. On a des certitudes sur certaines choses et il y en a d’autres qu’on doit améliorer, comme la zone technique."


En trente ans, cette fête du VTT n’a fait que grandir. "Quand on l’a lancé, c’était pour redynamiser le village", se souvient le président. Au fil des éditions, l’événement n’a fait que prendre en altitude, jusqu’à attirer les pointures internationales de la discipline. Une évolution qui émeut son fondateur, qui souhaite passer la main à l’issue de l’édition 2023. "Ça m’a pris la moitié de ma vie, j’en suis fier mais je veux prendre du recul. Et on a un groupe qui vieillit, certains bénévoles sont là depuis le début, alors on souhaite faire appel aux jeunes maintenant ! C’est une tranche de vie, une belle aventure."

Les bénévoles, les maillons essentiels au bon (dé) roulement

Même si les conditions météorologiques étaient loin d’être optimales, les signaleurs du samedi, comme du dimanche, sont restés plusieurs heures dans le froid pour guider les participants. Et ce n’est qu’un exemple du travail opéré par les bénévoles du Roc laissagais. Juste avant les derniers podiums, hier, le chef d’orchestre de l’événement, Pierre Boyer, insistait : "Tout ça aurait été impossible sans eux."

Ce sont près de 350 volontaires qui ont œuvré tout au long du week-end, "mais aussi avant et après", souligne-t-il. Du balisage à l’accueil des coureurs en passant par la buvette, les bénévoles ont permis à l’événement d’envergure internationale de se remettre en piste après deux années sans édition.

"Ça n’a pas été facile de relancer la machine", concède Pierre Boyer. Comme de nombreux rendez-vous sportifs, le Roc laissagais a pâti du ralentissement exigé par la pandémie et les restrictions sanitaires. "Mais on a un noyau dur de bénévoles, se réjouit l’organisateur, et j’espère que ça les aura motivés pour l’année prochaine, avec le championnat d’Europe."

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