Rodez : la longue histoire du succès du restaurant Angkor-Nokor Reach

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  • Boris Ing et Sreymom, la nouvelle génération qui gère l'affaire familiale.
    Boris Ing et Sreymom, la nouvelle génération qui gère l'affaire familiale. José. A. Torres
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Le restaurant Angkor-Nokor Reach est régulièrement classé dans le Top 10, des meilleurs établissements à Rodez, et dans l'Aveyron, par Tripadvisor. Boris Ing et sa femme Sreymom ne boudent pas leur plaisir devant ce plébiscite qui prend ses origines dans l'histoire du restaurant créé par son père, en 1987. 

Spécialisé dans la cuisine du Sud-Est asiatique, le restaurant Angkor-Nokor Reach, situé sur le tour de ville (face à la Banque de France) est régulièrement  classé deuxième à Rodez et sixième en Aveyron, sur une liste de dix établissements, par Tripadvisor. Un classement qui fait bien sûr plaisir à Chan Boris Ing et sa femme, Sreymom, qui tiennent ce restaurant familial depuis 2009. Pour autant, le couple ruthénois se dit "étonné. Mais même si ce n'est pas le guide Michelin, les avis des internautes comptent pour nous". Cela leur fait d'autant plus plaisir que le restaurant arrive dans le Top 10 depuis 8 ans. "Je pense que la régularité de la cuisine et l'accueil expliquent en partie cette situation", souligne le restaurateur qui a refait tout l'intérieur de son établissement, il y a deux ans. 

Angkor-Nokor Reach a certainement profité, de l'historique Angkor, créé par le père de Boris Ing, en 1987, rue Béteille. Soeun, son père et Sinoun, sa mère, ont fui la guerre civile au Cambodges, sous l'ère Pol Pot. Après de multiples périples, le père âgé de 18 ans et la mère de 16 ans, le petit Boris dans les bras (il était âgé de 6 mois),  débarquent à Rodez, après avoir fait une halte à Marseille, d'abord et Paris, ensuite. "À l’époque, c'était comme des ovnis. Il n'y avait pas beaucoup d'Asiatiques à Rodez", se souvient Boris Ing, avec malice. La famille prend ses repères à Gourgan, "une super époque", où le jeune Boris grandit avec son frère et ses deux sœurs entre les autres émigrés (Pourtugais, espagnols...). 

Soeun fait de petits boulots, avant de trouver une place dans le premier restaurant "chinois" de Rodez. De fil en aiguille, il apprend les ficelles du métier  et se lance tout seul, rue Béteille. Pour ce faire, il achète un petit immeuble où ils habitent. "Quand ils avaient besoin d'un coup de main, ils nous appelaient. Fallait bien gagner son argent de poche", dit en  sourit Boris Ing.

En 1999, il trouve une opportunité pour s'installer sur le tour de ville. Avec sa femme, ils travaillent à faire connaître la cuisine du Sud-Est de l'Asie. Dans le même temps, ils œuvrent sur le marché où les amateurs de nems et samoussas se régalent tous les samedis. 

Et alors que les trois frères et sœurs ont préféré d'autres carrières et d'autres secteurs professionnels, Boris Ing, lui a repris l'activité de ses parents, avec sa femme. Sreymom est une excellente cuisinière, aux dires des avis laissés par les internautes. "J'adore cuisiner. J'ai appris avec mes beaux-parents, quand je suis venue à Rodez", dit-elle dans un large sourire, qui lui aussi revient dans les critiques positives  des clients du restaurant. 

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Les commentaires (1)
Anonyme11542 Il y a 2 années Le 08/04/2022 à 10:24

Ce n 'est pas la même nourriture mais cela est assez proche, Le restaurant THAI rue béteille est bien au dessus en qualité que le restaurant cambodgien de base.