Aveyron : 54 Ukrainiens accueillis à Millau depuis le début de la guerre

Depuis que la guerre a éclaté en Ukraine (le 24 février) Millau accueille régulièrement des familles ukrainiennes, en attente de relogement. Les premières sont arrivées le 2 mars au gîte de La Maladrerie. Depuis, plusieurs convois sont partis à la frontière et ont permis à des familles de fuir la guerre.
Dans la procédure, elles sont prises en charge dans un premier temps par la Ville avant que les services de l’État prennent le relais pour un logement.
« Cela s’est fait grâce à la mobilisation des agents du CCAS, a rappelé l’élue en charge de la Petite enfance, de la Jeunesse et de la Famille. À ce jour nous avons accueilli 54 personnes, exclusivement des femmes et des enfants. Ils sont passés par le gîte de La Maladrerie. »

2 500 € de dons financiers

Lorsque les familles sont prises en charge par la suite, elles ont accès aux soins, à la scolarité grâce au statut de protection temporaire. « C’est la première fois qu’il est mis en place en Europe depuis que ce statut a été décrété en 2001 par la Commission européenne », ajoute l’élue.
Par ailleurs, Sylvie Martin-Dumazer a loué l’engagement des Millavois. « Plus de trois tonnes ont été acheminées par la protection civile à la mi-mars et les dons financiers s’élèvent aujourd’hui à plus de 2 500 € récoltés. » Sur les 100 000 nouveaux Ukrainiens attendus dans les prochaines semaines par l’État, 1 000 devraient arriver en Aveyron. « À ce jour, une vingtaine de personnes est en attente de relogement au gîte de La Maladrerie, une famille de huit personnes est dans l’ancienne maison du gardien du stade qui est aussi propriété de la Ville. » Pour les autres, ils sont à Sévérac-le-Château, Rivière-sur-Tarn et le centre-ville de Millau. « 23 Ukrainiens sont à l’extérieur de la ville », a ajouté Sylvie Martin-Dumazer. Claude Assier a ajouté qu’Aveyron habitat avait mis quatre logements à disposition à Beauregard pour l’accueil de familles. Ils ne sont pas encore occupés.