Boxe : une soirée "inoubliable" pour Jonathan Cotteret qui donne rendez-vous en fin d'année à Rodez

  • Jonathan Cotteret a mis au tapis son adversaire avant même la fin du premier round, samedi à Naucelle.
    Jonathan Cotteret a mis au tapis son adversaire avant même la fin du premier round, samedi à Naucelle. DR - DR
Publié le
Jean-Marc Nicolet

Samedi 16 avril à Naucelle, avait lieu une réunion de boxe dans le cadre de l’Aveyron Boxing Tour. Dix combats étaient organisés lors de la réunion avec en combat vedette, en fin de réunion, dans la catégorie des mi-lourds, Matiouze Royer opposé à Jonathan Cotteret de l’ASPTT Rodez. Un combat qui a tourné court puisque dès le premier round, le néo Ruthénois a fait parler la poudre en envoyant par trois fois son adversaire au tapis en moins d’une minute trente. En signant un contrat avec Aveyron Boxing Tour pour une nouvelle aventure, le quadragénaire de l’ASPTT comptait bien réussir la première étape à Naucelle : c’est chose faite en scellant de façon explosive sa victoire. Entretien.

Jonathan, vous étiez à pied d’œuvre depuis quand ?

Je suis monté le mardi pour faire de l’initiation pendant quatre jours. Avec David Pailhas, le responsable des sports de Naucelle, on a reçu toutes les populations du village, enfants, commerçants, le foot, centre seniors… dans le but de faire la promotion du gala mais aussi pour faire connaître la boxe et la dédiaboliser auprès de la population.

Si le public a répondu présent samedi, comment avez-vous vécu la soirée, vous, de l’intérieur ?

Une ambiance exceptionnelle, l’organisation était parfaite, j’étais en combat vedette donc traverser la salle, monter sur le ring, l’adrénaline monte rapidement. À domicile, c’est encore plus fort, mon équipe de Toulouse était là, le public me soutenait, c’était inoubliable.

Vous étiez dans les meilleures conditions pour le combat ?

Pour l’ambiance oui. Mais sportivement non, car j’avais des problèmes physiques dus à ma préparation. J’ai 40 ans, revenir trois ans après avoir posé les gants, mon corps ne réagit plus pareil aux sollicitations de cinq entraînements par semaine. Musculairement, j’ai été obligé de modifier ma préparation. Heureusement, ma motivation a compensé. En boxe, le mental fait souvent la différence.

Pourquoi le choix de combattre Matiouze Royer ?

Royer, c’est un nom dans la boxe avec 70 combats pros, il a boxé à peu près tout ce qui se fait de mieux dans notre catégorie. Il a le même profil que moi, physiquement cela ne pouvait donner qu’un combat intéressant.

Aviez-vous la pression avant le combat ?

Oui car il y avait beaucoup d’attente sur moi et personnellement la question était : "Est-ce que je vais retrouver mes sensations d’il y a 3 ans ?"

Dès le premier round, vous l’avez touché sévèrement. Définitivement même.

Ma stratégie était de démarrer doucement car j’avais quelques interrogations et puis j’ai vu des ouvertures, je l’ai touché d’entrée, il a sûrement eu une côte fêlée. C’est là que j’ai insisté et tenté le coup au foie, il est tombé. Quand il s’est relevé, il a pensé à protéger son foie, j’ai donc cherché la tempe, cela a payé et à partir de là, je savais que c’était gagné.

Et maintenant, quel est votre projet ?

J’ai la proposition de boxer dans un mois Kévin Thomas-Cojean, le N°1 français, puis sûrement un gala à Tenerife. Après, j’ai 40 ans, je compte faire en fin d’année une ceinture à Rodez, à l’Amphithéâtre, et ensuite je raccroche les gants définitivement.

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