Rodez : des moutons pour entretenir les vastes étendues d'herbe de l'Agglo
Dans le cadre du nouveau contrat de délégation du service public de l'assainissement collectif de Rodez Agglomération, le groupe Véolia, outre ses missions d'exploitation des installations de collecte et traitement des eaux usées, a souhaité se positionner comme partenaire pour accompagner Rodez Agglomération dans ses projets relatifs à la transformation écologique.
Il y a quelques années, déjà, la Ville de Rodez avait privilégié l'écopâturage pour assurer de manière écologique, l'entretien de ses 80 hectares d'espaces verts en zone urbaine. L'opération avait été renouvelée plusieurs fois avant son arrêt pour on ne sait quelle raison.
Mais l'écopâturage semble avoir de beaux jours devant lui car le projet vient d'être repris cette année par l'Agglo et le groupe Véolia dans le but d'entretenir les espaces verts autour des installations gérées par Véolia. Le géant de l'eau et la collectivité ont ainsi recensé une centaine de sites, représentant plus ou moins une dizaine d'hectares. Toutefois, pour commencer, les deux partenaires ont décidé de concentrer leurs actions sur les terrains jouxtant la station d'épuration de Bénéchou, à Rodez, mais aussi sur le pourtour des bassins d'orages.
Pour assurer l'entretien de ses hectares de prairies, Véolia et l'Agglo ont fait appel à Damien Singlard, de l'entreprise Viva nature, un paysagiste traditionnel qui en a profité pour acquérir des bêtes et se lancer lui aussi dans l'aventure de l'écopâturage. En place depuis une vingtaine de jours au bassin d'orage de Bourran, les bêtes font tranquillement leur travail.
"L'écopâturage constitue une solution adaptée pour l'entretien de vastes espaces verts ou comportant des zones difficilement accessibles comme c'est le cas ici, à la station d'épuration de Bénéchou, expliquait Michel Arnal, le responsable du site pour Véolia. C'est une manière de faire plus respectueuse de l'environnement et beaucoup plus silencieuse et économique que les tondeuses thermiques utilisées jusqu'alors."
"Pour lutter contre la dégradation de la biodiversité, Véolia s'engage à trois niveaux. D'une part nous étudions les interactions entre nos activités et la nature pour mieux prendre en compte les enjeux de biodiversité locaux et d'autre part, nous travaillons main dans la main avec l'Agglo pour le déploiement d'actions concrètes permettant une meilleure gestion écologique et cette démarche présentée aujourd'hui en fait partie", soulignait de son côté Anne-Sophie Idrac, directrice du territoire Aveyron pour l'activité Eau de Véolia.
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