Télécoms : pourquoi Orange, SFR, Bouygues, Free augmentent-ils les tarifs des forfaits à bas prix ?

  • Les opérateurs français expliquent augmenter leurs offres d’entrée de gamme contre davantage de services. 
    Les opérateurs français expliquent augmenter leurs offres d’entrée de gamme contre davantage de services.  Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Orange, Bouygues Telecom, SFR ou encore Free ont récemment revu à la hausse les tarifs des abonnements Internet fixe et mobiles. Ces augmentations, justifient-ils, sont la conséquence de leurs lourds investissements dans les réseaux, lesquels n’ont jamais été aussi élevés. 

Coup sur coup, Orange, Bouygues, SFR ou encore Free ont augmenté les tarifs de leurs offres spéciales sans engagement de quelques euros. Selon le comparateur de prix en ligne Ariase, RED de SFR a passé, en février, son forfait mobile sans engagement 60 Go de 12 à 13 € par mois. Idem pour B & You de Bouygues, dont la série limitée 60 Go a grimpé de 11,99 à 12,99 € par mois.

L’offre en promotion de Free est passée de 9,99 € à 11,99 €, avant de revenir à 8,99 € fin avril, tandis que le forfait Sosh (Orange) à 9,99 € par mois pour 50 Go coûte dorénavant 14,99 € par mois, mais contre 80 Go de données.

Une augmentation estimée à 3,2 % sur un an

Ces hausses cantonnées aux offres « agressives » à bas prix s’inscrivent toutefois dans un lent mouvement de fond. Selon l’Arcep, le régulateur français des télécoms, la facture mensuelle moyenne d’un abonné mobile a augmenté de 3,2 % sur un an pour atteindre 16 € au dernier trimestre 2021.

« On se dirige aujourd’hui vers un retour à la raison et vers un juste prix », souligne-t-on chez Orange, alors que l’irruption de Free sur le marché début 2012 avait déclenché une guerre des prix du mobile, rognant les marges de tous les acteurs du secteur. Ces prix s’accompagnent aussi « d’un enrichissement des offres : plus de data, des cartes SIM pour les objets connectés, des débits améliorés » , justifie l’opérateur.

« Hors promotions, les prix ont été divisés par deux en France, ces huit dernières années » , rappelle Arthur Dreyfuss, le président de la Fédération française des télécoms (FFT), ajoutant que ce début de tendance à la hausse est aussi justifié au regard des lourds investissements dans le déploiement de la 5G et de la fibre optique.

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