À Rodez, des rassemblements peu suivis pour le 1er mai

"C'est sûr, on aurait aimé avoir plus de monde, mais le soleil et là... et l'engagement aussi !". Pour ce militant CGT, présent ce dimanche 1^er mai au jardin public de Rodez, l'heure n'est pas à l'abattement mais plutôt à la "remobilisation", et ce malgré la faible participation des Ruthénois en ce jour de Fête du travail. Autour du kiosque, ils étaient un peu plus d'une centaine à avoir répondu à l'appel des organisations CGT, Unsa, Solidaires et FSU, portant des revendications d'une "rupture profonde en matière salariale" et pour les pensions, pour la "défense du modèle social français" ou encore la "paix et la solidarité internationale".

Au cours de leurs prises de parole respectives, les représentants de l'intersyndicale ont à tour de rôle évoqué ces questions, sans oublier les dossiers des retraites et du pouvoir d'achat. "Le combat continue", ont pu entendre, à plusieurs reprises, les manifestants.

À quelques centaines de mètres, Force ouvrière a proposé une autre approche en installant des jeux gonflables sur l'esplanade Séguret, à proximité de la salle des fêtes. "Le combat continue, on verra bien à quelle sauce on sera mangé", affirmait également le secrétaire de l'union départementale Emmanuel Dumas. "Nous n'avons pas pu installer nos structures dans le jardin public, alors nous nous sommes installés ici. C'est une autre approche, l'idée est de faire venir des gens qui ne seraient pas venus dans une manifestation", a-t-il expliqué. 

D'autres rassemblements étaient organisés ce dimanche à Villefranche-de-Rouergue, Millau, Decazeville, Capdenac-Gare et Saint-Affrique.