Aéroport de Rodez : "Les discussions sont toujours en cours" concernant la compagnie Amélia

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  • Jean-Jacques Labadie a été nommé à la fin du mois d'avril.
    Jean-Jacques Labadie a été nommé à la fin du mois d'avril. -
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Jean-Jacques Labadie a été nommé directeur général de la compagnie aérienne Amélia. 

Jean-Jacques Labadie a derrière lui une longue expérience du domaine de l'aviation. Depuis trente-quatre ans exactement. Directeur général d’Air France – KLM Occitanie de 2016 à 2022, il a été nommé fin avril directeur général adjoint de la compagnie aérienne Amelia. "Je suis désormais en charge du développement commercial des lignes régulières sur l'ensemble du groupe, ainsi que du département financier", précise Jean-Jacques Labadie.

Amélia dispose de plusieurs lignes hexagonales, dont Rodez-Paris. Alors que depuis plusieurs mois, les discussions entre le syndicat mixte (le Département, la Région, la CCI et l'Agglomération de Rodez) et la compagnie aérienne sont brouillées - Amélia avait dénoncé, en début d’année, la délégation de service public qui la lie logiquement avec l’aéroport jusqu’en 2024 - Jean-Jacques Labadie assure "que les discussions sont toujours en cours. Tout ne dépend pas que d'Amélia mais nous sommes toujours attachés à maintenir cette ligne".

Équilibre fragile

Le 14 janvier dernier, dans nos colonnes, Alain Regourd, le PDG aveyronnais de la compagnie, avait expliqué qu’il ne pouvait continuer d’exploiter la ligne "sans aucune communication avec le Département". "Aujourd’hui, si on ne veut plus de moi,qu’on me le dise, je partirai", n’avait-il pas caché. Surtout, il avait dénoncé "le retard" dans la mise en place de son centre en maintenance, annoncé en grande pompe sous la précédente mandature du conseil départemental. Ce centre devait mener à la création de dizaines d’emplois, 50 selon les prévisions les plus optimistes. "Les discussions sont, là aussi, toujours ouvertes", précise Jean-Jacques Labadie. 

Autre sujet de discussion, l'augmentation des rotations entre Paris et la Capitale. Depuis la crise du Covid-19, les liaisons ne tournent plus à plein régime. " Nous sommes sortis de la crise, mais la situation reste encore fragile, précise Jean-Jacques Labadie. Nous pourrons tirer un bilan à la fin de l'été. Par ailleurs, le contexte international, la guerre en Ukraine, ont fait exploser certains coûts. Et même si le trafic a repris, l'équilibre s'en trouve fragilisé. "

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Les commentaires (1)
filochard Il y a 1 année Le 12/05/2022 à 09:20

Avec les avions parfois à moitié vides comment tenir sinon à coup de subventions ou baisser les prix pour remplir ?