Olivier Chamouleaud et Adrien Ladoux font la paire à la tête du Gloriette café à Paris

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  • Anciens partenaires au sein de l’équipe de rugby de Rodez, Adrien Ladoux  et Olivier Chamouleaud sont associés à la gérance du Gloriette café à Paris.
    Anciens partenaires au sein de l’équipe de rugby de Rodez, Adrien Ladoux et Olivier Chamouleaud sont associés à la gérance du Gloriette café à Paris.
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Rui DOS SANTOS

Anciens partenaires chez les juniors du club de rugby de Rodez, ville où ils sont nés, âgés de 28 ans, ils ont pris les rênes, le 1er avril, de cette brasserie parisienne du 15e arrondissement. .

Ils ont porté le même maillot, en l’occurrence celui du club de rugby de Rodez, chez les juniors. Dix ans après, ils sont à nouveau associés, mais à la gérance de la brasserie Gloriette café, située 58 rue de la Convention à Paris, dans le 15e arrondissement. Adrien Ladoux, qui pouvait jouer arrière ou demi d’ouverture, et Olivier Chamouleaud, arrière, dont le père Alain avait également défendu les couleurs sang et or, à la fin des années 80, avant de signer ensuite au Stade toulousain (il vit aujourd’hui à Baraqueville) font ainsi affaire commune depuis le 1er avril 2022.

Né le 3 mai 1994 dans le chef-lieu aveyronnais, originaire de Sainte-Geneviève-sur-Argence, ayant grandi à Espalion, Adrien Ladoux n’en est pas à son coup d’essai. Diplômé en Lozère, au lycée hôtelier de Saint-Chély-d’Apcher, avec un bac C en poche, il a alors traversé la Méditerranée pour une expérience dans les cuisines du restaurant Casadelmar à Porto-Vecchio, double étoilé au Michelin. Il a quitté la Corse pour s’installer à Paris où, après diverses expériences en tant que salarié, dont L’Artiste, il a pris les rênes du Numéro 41, dans le 16e arrondissement (41 avenue de Mozart), le 3 mars 2020... Donc quelques jours avant le premier confinement. Après plusieurs mois qualifiés de "difficiles", il a retrouvé le sourire : "Ca se passe bien. L’activité a bien repris et on revoit des clients qu’on n’avait pas revus depuis deux ans".

Quand ses propriétaires, les deux Aveyronnais Jean-Marc Calvet et Christian Valat, ont acheté le Gloriette café, ils lui ont proposé la gérance. "C’était une belle opportunité pour moi. C’est joli, avec une double terrasse car l’établissement fait angle, du soleil, se réjouit l’intéressé. C’est une vraie brasserie parisienne, ça me change ainsi du Numéro 41 qui est plutôt un restaurant". Le Gloriette café, ce sont une centaine de places, avec la terrasse, auxquelles il faut ajouter une trentaine pour l’installation extérieure éphémère estivale, et vingt employés. Alors qu’ils s’étaient un peu perdus de vue ("On était en contact, de loin", confirme ainsi Adrien Ladoux), le Nord-Aveyronnais s’est rapproché d’Olivier Chamouleaud.

Plus de cent places et vingt salariés

Né lui aussi à Rodez, également âgé de 28 ans, il a grandi sur le Piton, avant de rejoindre Pau pour une école de commerce durant trois ans. Après un crochet de six mois par le pays, il est monté à la capitale avec l’idée de poursuivre ses études. "Mais, comme j’avais besoin d’un boulot pour me loger, j’ai intégré la restauration grâce au réseau d’Aveyronnais. Je ne l’ai plus jamais quittée !, se souvient-il. Depuis 2016, j’ai progressé, sans brûler les étapes".

Barman, serveur, il a ensuite passé plus de quatre ans Chez Coquille, 7 boulevard de Reuilly dans le 12e arrondissement, tout près de Bercy, établissement dont il a connu la création, avec divers postes, dont celui de responsable. "J’ai très vite eu envie de voler de mes propres ailes, reconnaît volontiers Olivier Chamouleaud. J’avais beaucoup d’admiration pour mes patrons et je voulais reproduire leur parcours : partis de rien, ils avaient fait leur chemin et ça me parlait". Il poursuit : "J’avais imaginé être fixé à l’âge de 30 ans. Je suis donc un peu en avance sur mon plan de marche. C’est un choix fort de ma part. C’était le moment de déclencher le processus".

Il parle de "belle opportunité" mais il ne se voyait "pas seul" aux commandes du Gloriette café. "Ce n’est pas une brasserie à taille humaine, détaille-t-il. C’était donc important, rassurant aussi, d’être accompagné. L’expérience d’Adrien est un "plus" incontestable". Après (presque) deux mois de fonctionnement, Olivier Chamouleaud reconnaît "être humainement bien tombé" : "Il y a de bonnes surprises et énormément d’enthousiasme. Sans regret !".

Le Gloriette café est situé 58, rue de la Convention, à Paris, dans le 15e arrondissement. Il est ouvert sept jours sur sept. Plus de renseignements et réservations au 01 45 77 74 10.
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