Rodez. Elections législatives en Aveyron : Stéphane Mazars pour un deuxième mandat

Une campagne menée en continuité de cinq ans de mandat dans le sillage de la majorité présidentielle, Stéphane Mazars aborde l’exercice avec, déjà, une expérience politique et parlementaire qui lui assure une certaine sérénité, "mais rien n’est jamais acquis, il faut sans cesse convaincre", aime-t-il à répéter.

Candidat malheureux aux législatives de 2012, il reste suppléant d’Anne-Marie Escoffier au Sénat, mais quand celle-ci est nommée ministre en 2012, intègre la chambre haute. Un travail de parlementaire qui assoit sa volonté de retenter l’Assemblée nationale cinq ans plus tard. Avec succès cette fois, il ravit confortablement (66,4 %) la première circonscription à Yves Censi, fort de trois mandats dans la lignée d’une droite majoritaire sur ce territoire de Rodez et du Nord-Aveyron depuis les débuts de la cinquième république.

Né à Laguiole, avocat à Rodez (dont il fut élu au sein de la municipalité), Stéphane Mazars entre en politique il y a une quinzaine d’années sous l’étiquette des Radicaux de gauche, et parraine en 2017 la candidature d’Emmanuel Macron, dont il épouse la méthode et les valeurs, et un certain affranchissement du clivage droite-gauche, en bon social libéral. Son objectif aura été de réussir la synthèse entre Rodez et le Nord-Aveyron, deux entités aux profils opposés, tant sur le plan économique que politique. Il a à ses côtés pour emporter un deuxième mandat, la suppléante qui l’accompagne depuis 2017, Pauline Cestrières, maire de Montézic.