Rallye du Rouergue : trois choses à savoir sur la spéciale de Rodez

Écran géant et zone public

Elle a beau être longue de seulement 2,2 km, la spéciale de Rodez, en clôture du week-end de course samedi 9 juillet (premier départ à 18 h 48), devrait attirer beaucoup de monde. Un casse-tête à gérer pour les organisateurs. Et des consignes assez strictes à respecter en tant que spectateurs. En effet, trois zones public – matérialisées par de la rubalise verte – sont mises en place : au niveau du parking d’Aquavallon, là où des épingles seront tracées, juste avant le pont de Saint-Cloud, et dans le champ face à la RAGT juste avant l’arrivée dans la côte de Saint-Pierre. En dehors de ces lieux, le public est interdit. Et il sera impossible de circuler le long de la spéciale durant cette dernière. En fait, le plus simple est d’aller la vivre sur le val de Bourran, via un écran géant où l’ES sera diffusée en direct, là même où le grand gagnant, et tous les concurrents, monteront sur le podium final.

Retour au XXe siècle

Si la spéciale de Rodez était au programme en 2019, c’est vers le centre-ville que les bolides remontaient. Là, ils fileront par la route de Moyrazès pour rejoindre Bourran, rappelant aux plus anciens le tracé emprunté dans les années 1990. Le viaduc était déjà là. En revanche, les immeubles qui ont ensuite poussé dans le quartier étaient à l’époque remplacés par des troupeaux de vaches Aubrac. Avis aux nostalgiques.

Spectaculaire juge de paix ?

En 2018, cette spéciale de Rodez (en centre-ville donc) est encore plus courte : 1,42 km. Mais c’est dans cette dernière que la victoire finale se joue, Quentin Gilbert (Fabia) devançant Pierre Roché (Fabia) de seulement un petit dixième au moment d’en prendre le départ ! Pour un suspense de dingue au pied du musée Soulages et, finalement, un succès du premier nommé. La même folie se produira-t-elle cette année ?