Cyclisme : « La pratique du vélo n’a jamais été aussi importante en Aveyron »

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  • En Aveyron, le cyclisme se pratique aussi bien en compétition qu’en pur loisir.
    En Aveyron, le cyclisme se pratique aussi bien en compétition qu’en pur loisir. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

Malgré la crise covid, le cyclisme aveyronnais ne semble jamais s’être aussi bien porté qu’aujourd’hui. Le besoin de grand air après les confinements successifs et les passages réguliers du Tour dans le département n’y sont sûrement pas pour rien.

On ne peut pas dire que le cyclisme ait été épargné par la crise covid depuis plus de deux ans. « On s’est arrêtés de fonctionner pendant plusieurs mois, car on n’avait pas le droit de nous déplacer au-delà d’un certain périmètre. On a fait beaucoup de prévention autour de ces règles auprès de nos adhérents », se souvient François Marty, coprésident du club de la Marmotte d’Olt. « Le cyclisme a eu la chance, par rapport à beaucoup de sports, de ne pas être totalement neutralisé pendant la crise, hormis pendant le premier confinement où on a tous été logés à la même enseigne. Lors du deuxième, on pouvait aller jusqu’à dix kilomètres autour de chez nous, c’était déjà ça », affirme de son côté, le président du Vélo club de Rodez, et ancien président du comité départemental de l’Aveyron, Victor Santos.


Près de 800 cyclistes licenciés dans le département


Depuis un an, plus rien ne semble empêcher les passionnés de la petite reine de remonter sur la selle. « En septembre dernier, on a récupéré beaucoup de jeunes qui ne faisaient pas de vélo avant, car ils ne pouvaient plus pratiquer leur sport à cause du Covid. Le cyclisme est très bien reparti », se réjouit Victor Santos. Et ce constat n’est pas propre au Vélo club de Rodez. « On a 798 licenciés sur l’ensemble des disciplines cyclistes en Aveyron. C’est plus qu’en 2019, avant la crise, donc c’est vraiment positif. La pratique du vélo n’a jamais été aussi importante en Aveyron que ce qu’elle est à l’heure actuelle », poursuit-il, enthousiaste. Les nombreux passages de la Grande Boucle sur les dix dernières années en Aveyron ne sont pas étrangers à cet engouement. « Le public intéressé par le cyclisme est habituellement adulte. Alors forcément, le Tour peut créer des vocations chez les jeunes et apporter de nouveaux licenciés dans nos clubs », enchaîne Victor Santos.


Pour certaines structures de plus petite envergure et qui n’ont pas la compétition comme objectif principal, l’après-covid n’a pas forcément entraîné une recrudescence ou une perte d’adhérents. « Sur les 35 licenciés du club, on n’a perdu personne après la crise. On a un esprit très familial chez nous, donc on n’était pas inquiets sur leur retour. Mais ça fait quand même plaisir de les revoir. Je crois qu’ils avaient vraiment envie de remonter sur le vélo », témoigne François Marty.
 

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