Avec un déficit de précipitations de 85 %, ce mois de juillet est le plus sec jamais enregistré

  • On enregistre, au 26 juillet, un déficit de précipitations de 85% sur le plan national ce mois-ci.
    On enregistre, au 26 juillet, un déficit de précipitations de 85% sur le plan national ce mois-ci. Illustration - Pixabay
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Météo France estime déjà que ce mois de juillet pourrait être le plus sec jamais enregistré en France.

"À l’exception de quelques orages en début et fin de mois, les précipitations ont été rares et très faibles (donnant des cumuls souvent inférieurs à 5 mm), voire inexistantes en région PACA et en Corse", alerte Météo France alors que ce mois de juillet pourrait bien être le plus sec jamais enregistré en France.

Les cumuls de pluie qui devraient tomber ces prochains jours ne "devraient pas modifier significativement la situation". Avant le 26 juillet, il a été enregistré en moyenne 3 jours de pluie en plaine, ce qui représente 3 à 10 jours de moins que la moyenne climatologique. "En moyenne, sur le pays, le cumul de précipitations agrégées s’élève à 8,1 mm, soit un déficit de 85 %", détaille Météo France. " Un contraste saisissant avec juillet 2021, où le cumul moyen agrégé sur le pays était de 90,8 mm, soit un excédent de 50 %".

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Déficit de plus de 90% en Corse ou en Auvergne

La situation est inégale selon les régions. Il est tombé 18,7 mm en Ile-de-France (60% de déficit) et 34,6 mm dans le Centre (65% de déficit), quand la Corse n'a connu que 0,6 mm... avec un déficit de 96%. En Bretagne et en Auvergne, le déficit est proche de 95%.

"Localement, quelques stations ayant subi des passages orageux ont tout de même une pluviométrie plus proche de la normale. On a relevé notamment, ponctuellement, 15 à 40 mm de la Sarthe et du nord du Limousin au Nord-Pas-de-Calais et à l’intérieur de la Normandie".

En combinant toutes ces données, Météo France affirme que juillet 2022 devrait être le plus sec de la période 1959-2022 à l'échelle nationale, mais aussi le deuxième mois le plus sec "tous mois confondus" derrière mars 1961 qui avait connu un déficit de 88%.

"Conséquence : la sécheresse des sols superficiels est exceptionnelle. Depuis le 17 juillet, elle est la plus sévère jamais enregistrée, battant celle de 1976. Combinée à des températures caniculaires, elle a favorisé la propagation des feux de forêts sur la façade atlantique, particulièrement nombreux en Gironde et dans les Landes".

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