Basket-ball : Rodez, une nouvelle histoire à écrire

Demain, c’est le jour J. Celui qui restera comme le tout premier de la nouvelle aventure du club de Rodez. Depuis 2017 et la liquidation du stade Rodez Aveyron basket, son successeur le Rodez basket Aveyron courait derrière. Derrière quoi ? Un retour au niveau national ! Et c’est ainsi demain, à 20 heures, dans la salle des Héraultais de Castelnau-le-Lez, que cela va (enfin !) prendre corps.

Dans un match de rentrée que l’entraîneur ruthénois Matija Sagadin prédit "âpre". "On risque de ne pas forcément voir du très, très beau basket, mais un vrai combat ", appuie-t-il. Comme pour faire écho à ce qu’il disait il y a quelques semaines, en plein cœur de la préparation, au sujet d’une donne athlétique et physique bien supérieure à ce qui se fait au niveau régional et à laquelle ses hommes vont devoir s’adapter. Un constat qui l’avait aussi poussé à vouloir recruter encore (en plus de Nils Poulard et Pierre Frugère, les deux seules recrues estivales) un intérieur "plus "dans la bagarre", amenant de l’intensité en défense, dans l’intimidation, capable aussi d’afficher une menace extérieure". Un profil que le club du président Xavier Alric n’a, à ce jour, pas réussi à attirer. Et s’il n’est pas encore écarté que ce dernier rejoigne le groupe rouergat dans les prochains jours, la saison va quoi qu’il en soit débuter sans lui.

Du solide d’entrée

Pour autant, c’est d’un groupe quasiment au complet que Sagadin bénéficie demain pour ce grand saut dans l’inconnu. Seul Quentin Moncet devant déclarer forfait, en délicatesse avec un genou. Le jeune formé au club Dorian Fadat le remplaçant dans les dix.

" Je suis très content de la préparation, souffle encore l’ancien joueur du club. Content de notre état physique, qui doit nous permettre de rivaliser dès les premiers matches. Mais aussi collectivement, on trouve nos marques." Tout retard à l’allumage est de toute façon proscrit si les Aveyronnais veulent satisfaire à leur objectif cette saison, le maintien. D’autant plus avec les nouvelles poules de Nationale 3 passées de 12 à 14 clubs, portant du même coup de trois à quatre, le nombre de relégués en fin de saison. Néanmoins, la tâche ne s’annonce pas aisée pour Adam Williams et ses partenaires, eux qui étaient habitués à tout écraser sur leur passage au niveau régional ; mais dont le niveau de l’adversité est désormais bien différent. Et notamment d’entrée. "On sait qu’on va avoir quatre premiers matches contre des équipes solides, éclaire encore "MJ". Il faudra se montrer costaud, mais je sens le groupe confiant. "