Handball : Rodez-Onet joue à se faire peur d'entrée

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  • Pour le retour de Yannick Cham à l’Amphithéâtre dans un match officiel, le Roc n’a pas fait mieux qu’un nul.
    Pour le retour de Yannick Cham à l’Amphithéâtre dans un match officiel, le Roc n’a pas fait mieux qu’un nul. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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Samedi, pour son premier match de la saison, le Roc Aveyron handball a été accroché à domicile par Prades-le-Lez, après un scénario complètement fou.

Pour le sans-faute, il faudra repasser. « À la maison, on avait dit qu’on voulait tout gagner. C’est déjà raté », a regretté le capitaine aveyronnais, Robin Besset, quelques instants après avoir concédé le nul sur son parquet face à Prades-le-Lez. Un match qui paraissait pourtant vraiment à la portée de son club.

À quelques minutes de la fin de la partie, rien ne laissait présager que les mines des joueurs du Roc allaient finir par être déconfites. En effet, dès le début du match, les joueurs de Raphaël Geslan ont pris le dessus sur les Héraultais, possédant au moins trois longueurs d’avance à la marque durant la majeure partie du premier acte. Zoltan Vass, portier hongrois recruté cet été en provenance du club de La Crau en Nationale 1, a largement participé à ce score avec six arrêts importants avant la pause.

Les dernières secondes précédant le gong ont en revanche été moins bonnes pour l’entente Rodez-Onet qui a vu Prades-le-Lez faire un rapproché à 13 à 12.

Que de fautes…

Au retour des vestiaires, le Roc a poursuivi sa marche en avant, appliquant les principes de jeu de son entraîneur à la lettre et proposant un assez bon handball avec peu de loupés offensifs et de boulettes défensives. Seul point noir de cette période : les fautes. On peut même dire que c’est le défaut de toute la rencontre, puisque les Aveyronnais ont régulièrement été sanctionnés par l’arbitre. Yoran Calmes et Rulane Levalois ont, notamment, été expulsés temporairement par deux fois.

Mais ces décisions arbitrales n’ont pas empêché leurs coéquipiers de maintenir une confortable avance, ni même de finir par l’accroître. En effet, à moins de 10 minutes de la fin, le Roc a mené jusqu’à 26 à 21.

Un gardien de feu à Prades

À cet instant, personne dans « l’Amphi » ne pensait qu’un retournement de situation était possible. Très loin de là même. Et pourtant, il s’est rapidement produit, grâce à un gardien extrêmement performant côté Héraultais. Le numéro 99, Mathieu Leclerc, rentré après la pause, a en effet effectué un total de neuf parades en à peine trente minutes. Colossal. Son arrêt sur une tentative en contre de Yoran Calmes a, notamment, été déterminant.

De 26-21 à 26-27, il n’y a eu qu’un pas lors de cette fin de match… D’abord circonspect, le public ruthénois a ensuite tout de même tenté de redonner de la force aux siens en criant des « Le Roc » toujours plus forts les uns que les autres. Heureusement pour le Roc, Bitonti et Fernandes ont réussi à stopper l’hémorragie. Le capitaine Robin Besset et ses coéquipiers ont donc fini par s’en tirer, sur le fil, avec le point du nul : « Au final, on s’en sort bien, car on peut le perdre ce match. Mais on voulait gagner, donc on est forcément déçus… »

Raphaël Geslan, entraîneur du Roc :

"C’est un match dans lequel on a alterné le bon et le moins bon. On a intégré sept nouveaux joueurs, donc il faut attendre que la mayonnaise prenne. On n’a pas encore les automatismes nécessaires pour nous permettre de se mettre en confiance quand on est en difficulté. On est très déçus, à la fois sur la physionomie du match et le résultat final. C’était à notre portée."

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